« Premier coup de semonce du Maroc au leader du Parti populaire Núñez Feijóo: un journal électronique affidé du Makhzen qualifie d’inacceptable sa déclaration sur le Sahara occidental« , a tweeté notre très emphatique confrère espagnol, Ignacio Cembrero.
Sous la plume de Cembrero, ce tweet semble faire foi. Il est « spécialiste du Maroc », du « majzén » et… de lecollimateur dont la ligne éditoriale, -tant pis pour eux!-, agace très sérieusement certains milieux espagnols résolument hostiles au Maroc.
Le compliment du confrère vipérin nous va donc droit au coeur. Oui, lecollimateur est affidé du « majzén », et puis après? Voulez-vous qu’il soit affidé de José Maria Aznar, Santiago Abascal, et plus affinités?
Nunez Feijoo, dites-vous?
Primer pequeño toque de atención de #Marruecos a @NunezFeijoo, líder de @populares: un digital afín al « majzén » tacha de inaceptable su declaración sobre el #SaharaOccidental tras reunirse el martes en Rotterdam con Aziz Akhannouch, jefe del Gob de Rabat. https://t.co/yGcCKnUV53
— Ignacio Cembrero (@icembrero) June 2, 2022
Quelle mouche a donc piqué celui-là encore pour s’autoriser, à l’issue de sa rencontre avec M. Akhannouch mardi 31 Mai 2022 à Rotterdam, une déclaration devant la presse immature, outrageuse, irresponsable, voire grotesque envers le Maroc? « Si le PP était au gouvernement, il aurait pris ses distances avec la lettre clandestine de M. Sanchez », a-t-il klaxonné sans prendre la précaution d’attacher ses ceintures.
Les relations internationales sont chose assez sérieuse pour se prêter à des calculs partisans étriqués, il y va de la crédibilité des États, leurs engagements bilatéraux et internationaux. M. Núñez Feijóo, ni d’ailleurs tout autre chef de parti, n’a peut-être pas réalisé la gravité de sa déclaration, qui porte préjudice d’abord et surtout à l’État espagnol. Un État n’agit pas « clandestinement », il n’est pas un voyou ! Les décisions d’un État ne se font et défont pas au gré des ego et des humeurs, elle sont prises à l’aune des intérêts des Nations, non selon les « »intérêts » éphémères des étiquettes partisanes, moins encore selon les surenchères électoralistes.
Voilà qui semble échapper à M. Núñez Feijóo, qui a raté une première occasion de se taire. Le peuple marocain a une mémoire, il se souviendra certainement de sa sortie malheureuse.
On n’offense pas les sentiments de 36 Marocains impunément.