Créée en 2008, à Casablanca, la Fondation Amal pour l’hémodialyse et les oeuvres sociales, poursuit inlassablement son maillage à travers le territoire national, voire au-delà des frontières (Côte d’Ivoire, Mali et Gabon). Dernier maillon de cette chaîne médico-sociale: un centre fraîchement lancé (28 février) à Mohammédia, en faveur des insuffisants réseaux, portant à 23 le nombre des structures sanitaires créées à travers le royaume.
Entre 1.100 et 1.200 malades bénéficient d’environ 100 séances d’hémodialyse par an à des prix presque symboliques (300 DH pour trois séances d’hémodialyse par semaine), alors que les mêmes prestations sont facturées à des prix exorbitants par les cliniques privées (entre 1.800 et 2.400).
Autant dire une aubaine pour les citoyens souffrant de cette maladie chronique silencieuse et sournoise, notamment les déshérités.
Derrière cette action hautement citoyenne, il y a un homme: l’infatigable Mustapha Faouzi, -Ba l’Haj, comme aiment à l’appeler affectueusement ses employés, une véritable fourmilière mobilisée au quotidien pour soulager les douleurs. Malgré ses intenses occupations administratives, -il est aussi cadre au ministère de l’Intérieur-, Mustapha Faouzi veille personnellement sur les patients et reste à leur écoute.
Un engagement humanitaire à toute épreuve porté par un homme d’un courage exemplaire.