Mustapha Faouzi, « M. Charité Sans Frontières », distingué Chevalier de l’Ordre National du Mali

Mustapha Faouzi, président de la Fondation Amal pour l’aide aux personnes atteintes d’insuffisance rénale, a été distingué Chevalier de l’Ordre national du Mali, à titre étranger.

L’humanitaire marocain, également haut fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, a été décordé de l’insigne de cet Ordre honorifique par le Président de la Transition au Mali, le Colonel Gassimi Goïta, en signe de reconnaissance pour ses « mérites exceptionnels » et « sa fidélité continue dans l’accomplissement de services au profit de la Nation ».

 

 

M. Faouzi a été invité le 31 octobre 2023 à Bamako, à l’occasion de l’inauguration du Centre de santé de référence (CSREF) par le président de la Transition et du Centre de dialyse de Génie militaire, par le ministre de la Défense, le Colonel Sadio Camara.  Deux oeuvres sociales à la réalisation desquelles le président de la Fondation Amal a apporté son expertise dans le cadre de la formation du personnel sanitaire malien.

« M. Charité sans Frontières »

La présence de M. Faouzi à Bamako n’est pas passée inaperçue aux yeux de la presse malienne, qui a rivalisé d’éloges à son égard. « Pour les malades de l’insuffisance rénale et les personnes âgées, Mustapha Faouzi est une vraie bouée de sauvetage. En effet, comme Raoul Follereau en son temps, il a accepté d’être pour eux le vagabond de l’humanitaire », fait valoir la presse malienne.

« Aujourd’hui, le nom de Faouzi est davantage respecté au Maroc. Il le sera assurément au Mali et très probablement en Afrique et un peu partout dans le monde. Il y a « Médecins Sans Frontières » et sans doute Mustapha Faouzi porterait-il le mieux le projet « Charité Sans Frontière » pour une Afrique plus humaniste et partageuse avec les plus démunis », ajoute-elle.

Qui est Mustapha Faouzi ?

A 57 ans, Mustapha Faouzi, ancien président de l’arrondissement de Ben M’Sik, à Casablanca, s’est forgé un parcours atypique sur le terrain de l’humanitaire. Licencié en études islamiques et bardé de diplômes en management, il s’est illustré par un dévouement inoxydable en faveur des insuffisants rénaux et les personnes âgées. Une lutte inlassable contre cette maladie silencieuse qui emportait, jusqu’il y a peu, des centaines de Marocains ne pouvant se payer une « transplantation rénale » ou des séances d’hémodialyse coûteuses. A la tête de la Fondation « Amal », fondée en 2009, il compte aujourd’hui une dizaine de centres d’hémodialyse éparpillés à travers plusieurs villes du pays, notamment à Casablanca.

« M. Faouzi aurait pu se contenter d’être le père de son père, l’érudit Haj Faouzi El Hamdaoui, l’un des maîtres de la Zaouia de Fquih Taghi, mais l’homme, conscient que chaque géniteur souhaite que son fils le dépasse, a redoublé d’efforts et de patience pour se hisser aujourd’hui à un niveau où il ne devrait pas rougir de la comparaison avec un certain … Raoul Follereau et autres humanitaires qui ont consacré ou consacrent leur vie aux autres », met en avant la presse malienne.