Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, s’est prononcé peu après la diffusion ce lundi 31 mai de la Déclaration du ministère marocain des Affaires étrangères, au sujet de la crise maroco-espagnole. « L’Espagne conçoit ses relations avec le Maroc d’un point de vue stratégique et il n’y a pas de meilleur ou de plus grand allié que l’Espagne pour le Maroc », a-t-il déclaré, lors d’une point de presse co-animé avec son homologue polonais, Mateusz Morawiecki.
Une sortie qui n’apporte rien de nouveau par rapport à celle du 24 mai, à Bruxelles, où il a prétendu que « l’Espagne était le meilleur allié du Maroc pour défendre ses intérêts auprès de l’Union européenne ».
Pedro Sanchez s’est permis une nouvelle fuite en avant en tentant de détourner l’attention de la véritable raison de la crise avec le Maroc, en l’occurrence l’accueil frauduleux du chef des milices séparatistes en Espagne, pour faire une fixation sur les récents événements de Sebta. « Il est inacceptable que Rabat fasse du chantage à l’immigration en raison d’un désaccord en politique étrangère », a-t-il dit.
Qu’en est-il alors du chantage, celui-là vrai, de Madrid au sujet de l’intégrité territoriale du Maroc?