Prenant part au 14e Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale qui se tient à Kyoto (Japon), le ministre algérien de la « Justice », Belkacem Zeghmati, a fait savoir lundi que l’Algérie avait présenté sa candidature pour la présidence du Comité spécial chargé d’élaborer une convention internationale globale sur la lutte contre l’utilisation des technologies de l’information et des communications (TIC) à des fins criminelles.
Évidemment, le Maroc est là aussi cité… (par ce ministre Zeghmati qui veut déchoir de leur nationalité les opposants)… comme « argument » pour décrocher la « présidence » …
Voici ce que le ministre de l’Injustice a dit: « La proximité géographique de l’Algérie de l’un des plus grands centres de production et d’exportation de cannabis (…) engendre trafic illicite des stupéfiants, blanchiment d’argent et corruption ».
Le garde des « SOTS » algérien a oublié de dire aussi que l’Algérie est une plaque tournante du trafic de cocaïne, celui-là encore plus dangereux que le trafic de cannabis dont les vertus thérapeutiques viennent d’être démontrées par l’ONU.
Pour lui rafraîchir la mémoire, il n’est qu’à lui rappeler que pas moins de 701 kg de cocaïne ont été saisies en 2019 dans le port d’Oran.
Une dizaine de généraux avait été mis en cause dans ce scandale, connu plus tard sous le nom de « cocaïne-gate« , laquelle avait coûté son poste à l’ex-patron de la DGSN, Abdelghani Hamel.
Cette affaire n’est évidemment que l’arbre qui cache la forêt du trafic de cocaïne en provenance d’Amérique Latine et qui transite notamment par le port d’Oran pour être écoulé dans la région sahélo-saharienne, voire en Europe et en Asie.
Le régime algérien est à la probité ce que la chasteté est à la prostituée (avec évidemment tout le respect dû au plus vieux métier du monde).