Le Groupe Al Omrane a engagé près de 7 milliards de dirhams (MMDH) depuis le début de son implantation dans les provinces du Sud, a souligné jeudi à Dakhla le président du directoire d’Al Omrane, Badr Kanouni.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de la 35ème Journée nationale de l’architecte, organisée par le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville et le Conseil national de l’Ordre des architectes, M. Kanouni a indiqué que le Groupe Al Omrane a été chargé de la mise en œuvre de programmes pour l’Etat et les collectivités territoriales, avec un investissement d’environ 7 MMDH. Il a cité le programme relatif aux régions du sud et des projets inscrits dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud, en plus d’autres programmes du Groupe.
Dans ce cadre, M. Kanouni a noté que les programmes mis en œuvre par Al Omrane dans les provinces du Sud ont porté sur 145.000 ménages, précisant que 60% de la population issue de ces provinces ont bénéficié de programmes de lutte contre l’habitat insalubre et d’amélioration des conditions de vie des citoyens.
« Le Groupe Al Omrane œuvre actuellement, en coordination avec le ministère de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, les autorités locales, et les Régions du sud sur un futur programme qui nécessitera des investissements supplémentaires pouvant atteindre 2,56 MMDH », a-t-il fait savoir.
De même, le président du directoire d’Al Omrane a rappelé que l’État avait créé la Société Al Omrane Al Janoub, qui est une société filiale du groupe, en vue de mettre en œuvre sa politique publique dans les provinces du sud et d’activer plusieurs programmes dans les secteurs de l’habitat et de la mise à niveau urbaine.
Al Omrane est au service du développement dans les provinces du Sud depuis des années, s’est-il-félicité, tout en mettant l’accent sur l’engagement collectif et le sens de la citoyenneté dans les différents projets menés avec les partenaires, y compris les représentants des collectivités territoriales, walis, gouverneurs et présidents des régions et conseils communaux, ainsi que des élus et chefs des services extérieurs.
Tenue cette année sous le thème « L’aménagement territorial post-Covid: Cas de la ville de Dakhla entre défis et perspectives », cette journée a été une occasion de souligner le rôle de l’architecte dans l’acte de bâtir mais aussi de rappeler sa participation dans le développement territorial à travers l’organisation de conférences, ateliers et débats, des concours d’idées permettant de mettre en place une feuille de route esquissant à moyen et à long terme les contours de la ville de Dakhla en tant que destination internationale et africaine.
La célébration de cette Journée a pour but de provoquer une prise de conscience sur les enjeux et défis auxquels sont confrontés les villes, notamment la pression de l’urbanisme qui engendre actuellement plusieurs problématiques liées à la circulation et à la dégradation de l’environnement et de la qualité du cadre de vie, en plus de la hausse du coût de la gestion des espaces urbains.
Cette réunion a été l’occasion pour débattre de différents sujets liés à « l’aménagement territorial de la région de Dakhla-Oued Eddahab, défis et perspectives », « Pour un développement territorial durable de la Ville de Dakhla » et « Projets structurants de la ville de Dakhla ».
Ont notamment pris part à cette rencontre présidée par le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb, le président du Conseil national de l’Ordre des Architectes, Azzedine Nekmouche, le wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar et le président du Conseil régional, El Khattat Yanja.
Des experts nationaux et internationaux, issus du domaine de l’architecture et de l’urbanisme, ont aussi participé à cet évènement dans le but d’échanger et de débattre des moyens innovants, à même de renforcer la préservation du patrimoine architectural et urbanistique national et de promouvoir sa diversité et sa richesse.