Plusieurs rassemblements en hommage au professeur décapité vendredi en région parisienne sont prévus, dimanche, dans plusieurs villes de France, alors que les interpellations dans le cadre de cette affaire se succèdent depuis vendredi dernier.
Dimanche, une nouvelle personne de l’entourage de l’auteur présumé de ce crime horrible a été arrêtée et placée en garde à vue. Dix autres personnes, dont des proches de l’assaillant, arrêtées vendredi et samedi étaient toujours en garde à vue dimanche, selon les médias du pays. Ces interpellations interviennent dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet national antiterroriste (Pnat).
Un professeur d’histoire-géographie a été égorgé vendredi à proximité d’un établissement scolaire de Conflans Saint-Honorine dans les Yvelines, en région parieienne pour avoir montré à ses élèves, dans le cadre d’un cours d’éducation civique et morale, des images attentatoires au prophète de l’Islam. Son assaillant, un réfugié tchétchène, âgé de 18 ans, a été abattu par la police.
Cette attaque a plongé la France dans le choc et l’émotion. Le Président Emmanuel Macron a dénoncé un « attentat terroriste islamiste caractérisé ». « Ils ne passeront pas. L’obscurantisme ne gagnera pas », a déclaré le chef de l’État français qui s’était rendu sur les lieux de l’agression.
L’attaque a également soulevé une vague d’indignation dans la classe politique, tous bords confondus, comme elle a suscité une vive émotion dans la communauté éducative.
Par ailleurs, le chef de l’Etat français présidera un conseil de défense sur le sujet courant la journée de dimanche, rapportent les médias du pays.
Un hommage national au professeur décapité a été annoncé par l’Elysée. Il aura lieu mercredi.
Cette agression survient alors que se poursuit le procès des attentats contre Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher en janvier 2015 devant la cour d’assises spéciale de Paris.
Elle a eu lieu trois semaines après une attaque au hachoir dans le XIe arrondissement de Paris, où se trouvait la rédaction de l’hebdomadaire satirique lors des attentats de 2015.