« La liberté pour le Sahara Occidental doit venir maintenant! Tâche urgente. Ce truc de diplomatie ne fonctionne pas. Soyons haut et fort !! », a aboyé le dénommé Tito Mboweni, ministre sud-africain des FINANCES, il y a quelques jours sur son compte tweeter.
« Pourquoi de nos jours, un pays africain est autorisé à en coloniser un autre? Nos propres camarades, frères et soeurs. Non, cela doit prendre fin », a-t-il chevroté, à l’instar des Pleureuses de la tragédie grecque payées rubis sur l’ongle par les familles éplorées par la perte d’un proche, pour donner la meilleure résonance à leur chagrin et émoi de circonstance.
Venant de l’ARGENTIER du gouvernement sud-africain, lequel fait face à une crise financière inédite du fait de la pandémie de coronavirus mais aussi et surtout de la cupidité d’un régime corrompu jusqu’au bout des ongles, le spectacle auquel s’est livré le dénommé Tito -il porte bien son nom-, semble être parrainé par le régime vert-kaki, passé champion toutes catégories dans « la diplomatie de la valise ».
Ce spectacle s’inscrit d’ailleurs dans un contexte de surchauffe savamment orchestré par la dictature algérienne, qui s’échine vainement à raviver le tension au niveau de Guergarat, en perspective de la réunion annuelle du Conseil de sécurité prévue fin octobre.
Pas besoin de revenir sur les épisodes de ce énième feuilleton d’escalade verbeuse ridicule écrit et mis en scène dans les bureaux nauséeux du DRS-DSS, et dont la représentation a été sous-traitée aux bouffons de service sandalo-polisariens.
Une tempête dans un verre d’eau, puisque ce énième numéro de guignols est tombé à l’eau dès que l’ONU est entrée en scène, pour rappeler une nouvelle fois, par la voix de son porte-parole le Pakistanais Farhan Haq, que le trafic routier au niveau de Guergarat ne doit pas être obstrué.
Mais passons, car quelle mouche a piqué TITO pour TWEETER, cette menace ridicule de reprise des armes contre le Maroc?
La distance la plus courte (à vol d’oiseau) entre l’Afrique du sud et le Maroc est de 7.597,64 km. Il en ressort que Pretoria n’a aucun intérêt géostratégique lié directement au dossier du Sahara marocain, en dehors des pétro ou gazo-dollars distribués par le régime algérien aux frais du peuple algérien frère.
Au-delà de la géographie, le régime sud-africain actuel, à moins d’être amnésique, semble oublier le soutien historique que le Maroc a apporté au père fondateur du pays arc-en-ciel, Nelson Mandela, pour libérer son peuple du régime de l’Apartheid (Voir ci-contre la vidéo de feu Mandela rendant hommage à feu Dr El Khatib, alors ministre marocain des Affaires africaines).
Le Maroc a été le premier pays à soutenir financièrement et à pourvoir la résistance de l’ANC en armes et munitions, avait reconnu feu Nelson Mandela.
De 1960 à 1962, Nelson Mandela a vécu protégé au Maroc et a bénéficié d’une formation militaire et de subsides financiers et logistiques de la part des défunts rois Mohammed V et Hassan II.
Voilà de quoi rafraîchir la mémoire des nouveaux maîtres de Pretoria, qui par ces agissements hostiles insultent la mémoire de Nelson Mandela et les sacrifices consentis par le peuple marocain pour délivrer leur pays du régime raciste de l’Apartheid.
Quant à cet appel voilé pour « la libération » par les armes, il peut toujours rêver.
Mandela, réveille-toi, ils sont devenus fous!!!