Le parti d’extrême-droite espagnole, Vox, oublie à l’insu de son gré qu’il avait appelé, en 2019, lors de sa campagne populiste pour les législatives, qu’il avait proposé la construction d’un « mur en béton » autour des enclaves de Sebta et Melilla, poussant le délire jusqu’à dire que les charges de cette construction devaient être supportées par le Maroc!
« Le Maroc est celui qui nous envoie des vagues d’immigrés clandestins pour faire chanter l’Union européenne », avait en effet accusé Santiago Abascal, chef de ce parti extrémiste, ramassis de nostalgiques de la tristement célèbre époque franquiste.
Ce parti né d’une scission du Parti populaire en 2014, et qui doit son ascension fulgurante (aujourd’hui 3ème force politique) à la xénophobie ambiante, se contredit aujourd’hui et appelle, sans sourciller, à l’ouverture de la frontière coloniale des deux présides, fermée sur une décision souveraine des autorités marocaines.
« Le gouvernement continue de céder au Maroc et répond à VOX que l’ouverture des frontières dépendra du pays voisin », a-t-il maugréé mardi matin sur son compte twitter, après avoir saisi en vain le gouvernement central présidé par le socialiste Pedro Sanchez.