On en sait un peu plus sur l’activisme du régime vénézuélien en faveur de la pseudo « rasd ». Les révélations en provenance d’Espagne démontrent en tout cas que le soutien apporté par Caracas, du temps de Hugo Chavez et plus encore son successeur Nicolas Maduro, à l’entité chimérique est tout sauf désintéressé.
Les révélations fracassantes dont lecollimateur.ma a pris connaissance, lèvent le voile sur un circuit triangulaire de transfert d’importants pots-de-vins par le régime algérien vers un ancien vice-ministre de Hugo Chavez, via le pays Basque, à la faveur d’une action de lobbying en Amérique Latine en faveur de l’entreprise séparatiste.
Tenez, « la compagnie énergétique basque Elecnor aurait versé 7,4 millions d’euros à l’ancien vice-ministre vénézuélien à l’Énergie, Nervis Villalobos, après avoir remporté des marchés en Algérie entre 2008 et 2009 pour environ 375 millions d’euros ».
Pas besoin de vous édifier sur l’utilisation des « marchés » par le régime algérien au nom de l’investissement dans les infrastructures du pays, il ne faut pas être devin pour comprendre pourquoi lesdits investissements étrangers chez le voisin de l’est n’arrivent jamais à terme, si tant est qu’ils sont jamais entamés. La liste des ratages est tellement longue et retentissante qu’il faut des livres et des livres pour élucider les tenants et aboutissants de l’évaporation (excusez du peu) de 1000 milliards de dollars sous le règne vingtenaire de l’ex-« raïs » Abdelaziz Bouteflika (1999-2019).
Mais passons, car l’affaire dont il est ici question dénote le haut degré de machiavélisme dont a fait preuve le régime vert-kaki pour faire parvenir des fonds illégaux à ses relais vénézuéliens, via une société énergétique basque qui elle-même a utilisé le Rocher de Malte pour transférer les 7,4 millions d’euros à l’ancien vice-ministre du dictateur Hugo Chavez, Nervis Villalobos, lequel avait mis à profit son réseau en Amérique Latine pour servir la soupe à la pseudo-« rasd ».
Remarquons que la transaction passée en Alger et la société énergétique basque a eu lieu entre 2008 et 2009, période à laquelle l’activisme pro-polisario avait nettement prospéré en Amérique Latine. Remarquons que 2008 marque également le début des sanctions instaurées par les États-Unis contre des personnalités du régime chaviste au Venezuela, à leur tête l’ex-satrape de Caracas, Hugo Chavez et son héritier Nicolas Maduro.
Alger devait bien trouver un relais pour contourner l’embargo américain imposé aux dirigeants vénézuéliens. Et quel autre relais pouvait convenir au régime vert-kaki, comme le terrain basque conquis et acquis à la thèse séparatiste du polisario?
Une affaire au relent de scandale, qui n’a pas livré tous ses secrets mais qui en dit déjà long sur les pratiques mafieuses utilisées par le régime vert-kaki qui continue de se jeter à fonds perdus dans le financement du front polisario, au préjudice du peuple algérien frère, des relations avec le Maroc et tous les pays de son voisinage, pour ne pas parler de la construction maghrébine et de l’intégration régionale.