À l’image des feuilles d’automne, ils tombent les uns après les autres. Certains ont été déboulonnés sous la pression de la rue, ou par leurs opposants, d’autres, ont fini en exil, quand ce n’est pas devant les tribunaux.
Ils étaient d’anciens militaires avant de conquérir le pouvoir à bord de leurs chars, ou d’anciens civils devenus des façades civiles à des dictatures militaires sanguinaires.
Ils s’étaient érigés en fervents défenseurs du « droit des peuples à l’autodétermination », ceux-là mêmes qu’ils foulaient aux pieds!
Anciens alliés du régime militaire algérien, ils étaient les principaux soutiens du front séparatiste du Polisario et, par ricochet, de farouches ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc.
Passons sur la chute de l’ex-président algérien, Abdelaziz Bouteflika, déchu mi-février 2019 sur fond des manifestations anti-régime, enclenchées le 22 avril de la même année. Né à Oujda, l’ex-« raïs » algérien a passé ses vingt ans de règne à contrer (son) pays sur son intégrité territoriale.
Non seulement il a continué à apporter un soutien multiforme au front séparatiste du polisario, y compris le soutien en armes, mais il a maintenu la fermeture de la frontière terrestre commune tout en bloquant toute possibilité de reconstruction maghrébine.
Une ingratitude qu’il a payée non seulement de l’humiliation de sa déchéance, ou encore de l’emprisonnement de son frère, Saïd Bouteflika. Il est actuellement en résidence surveillée et, sans vouloir le narguer, au summum de sa déchéance physique et mentale.
Non loin de l’Algérie, l’autre ex-« raïs » mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a été arrêté et placé en garde à vue pas plus tard que lundi 17 août 2020 par les services de police, pour répondre à « des présomptions de dilapidation de deniers publics », etc, etc.
Depuis sa conquête du pouvoir, à l’issue d’un putsch militaire perpétré en 2008, l’ex-lauréat de l’Académie militaire de Meknès, n’a eu de cesse de taquiner le Maroc sur sa souveraineté sur le Sahara, poussant la provocation jusqu’à s’afficher publiquement aux côtés des tristes symboles de la « Issaba » de Rabouni!
Passons encore sur l’ex-dictateur du Zimbabwe, Robert Mugabe, il a été chassé comme un malpropre, ou encore l’ex-satrape de la Bolivie, Evo Morales, désavoué par son propre peuple avant de trouver refuge d’abord au Mexique, puis en Argentine…
Le dictateur vénézuélien, Nicolas Maduro, est aussi en train de pousser ses derniers soupirs, après avoir été désavoué et par son peuple et par la communauté internationale au profit de Juan Guaido, chef d’opposition et président par intérim de la république vénézuélienne.
Cette liste qui n’est pas exhaustive, illustre au-delà des cas cités la fin inéluctable de toute dictature et de toute supercherie historique, le cas échéant la pseudo-« rasd » et ses promoteurs eux-mêmes confrontés au même sort.