
Mohamed Chemali, un ressortissant marocain résidant en Belgique, continue de revendiquer la régularisation de sa situation concernant un terrain lui appartenant dans la zone relevant du projet Tanger . Selon lui, le projet pour lequel le terrain a été exproprié n’a toujours pas vu le jour, et ce, plus de cinq ans après la décision d’expropriation.
Lors d’une rencontre avec la presse, M. Chemali a exprimé son souhait de voir les autorités compétentes examiner son dossier avec équité et transparence. Il affirme qu’il ne recherche que la reconnaissance de ses droits légitimes, conformément aux principes de l’État de droit garantis par la Constitution marocaine.
Le dossier avait déjà été porté devant le tribunal administratif de Rabat en 2012 sous le numéro 2000/2012/17, et un jugement rendu le 21 mars 2013 avait rappelé la nécessité de réaliser le projet dans les délais légaux impartis. Toutefois, M. Chemali soutient que le terrain demeure à ce jour dans une situation bloquée, ne lui permettant ni d’en jouir ni d’obtenir une indemnisation.
Le plaignant appelle ainsi à l’ouverture d’un dialogue constructif avec l’agence concernée afin de parvenir à une solution équitable, dans le respect des procédures légales et des responsabilités institutionnelles.





