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« Ouvrons les portes aux jeunes cinéastes »! Depuis Oujda, le directeur du Festival International Maghrébin du Film délivre un message d’espoir [Vidéo]

Dans une déclaration au journal Le Collimateur, Khalid Sli, président de l’Association Ciné-Maghreb et directeur du Festival international Maghrébin du Film d’Oujda, a plaidé pour l’émergence d’une nouvelle génération de jeunes cinéastes.

Evoquant la 14è édition du Festival, M. Sli a dit : « Ce qui distingue cette édition des précédentes, c’est la richesse de l’expérience et de l’expertise, et il faut les traduire en actions. » Avec des mots simples mais puissants, il a appelé à ce que les expériences cinématographiques ne se limitent pas à des moments de détente ou de célébration, mais deviennent des éléments constitutifs de la construction d’une nouvelle génération de jeunes cinéastes.

 

 

Il a ajouté que les sessions de formation qui se tenaient annuellement n’avaient pas donné de résultats clairs, mais désormais l’association croit en la nécessité d’accompagner les jeunes et de les aider activement à entrer dans le domaine du cinéma, que ce soit en partageant des expériences ou en les présentant aux professionnels et aux événements cinématographiques de passage dans la ville d’Oujda.

« De cette façon, nous pouvons les mettre sur la bonne voie », a-t-il expliqué, en faisant référence au rôle de l’association dans l’ouverture de véritables horizons aux jeunes talents.

M. Sly ne s’est pas arrêté aux frontières de l’art et de la composition. À travers ce festival, il a délivré un message humanitaire : « Assez de guerres, assez de distorsions des valeurs. Nous avons été élevés dans des valeurs dès l’enfance… Personnellement, je suis rassuré par mon âge, mais j’ai très peur pour mes enfants de ce qui se passe dans ce monde ».

Un message qui résume les inquiétudes d’une personne qui ressent le poids des transformations négatives que connaît le monde et craint que la génération suivante n’en hérite.

D’où son appel explicite à mettre fin à la violence et à construire des ponts d’amour et de compassion, lancé depuis Oujda, ville symbole de coexistence et d’ouverture.

Entre passion cinématographique et conscience humaine, Khalid Sly est l’exemple vivant de quelqu’un qui croit que l’art n’est pas seulement un moyen d’expression, mais un outil de changement, d’éducation et de renaissance.

Sa déclaration ne se limitait pas à quelques mots, mais plutôt à une vision globale pour construire un avenir meilleur, un avenir dans lequel la créativité croise les valeurs et où les jeunes générations prennent leur destin en main, soutenues par des pionniers qui y croient.

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