Par: Hassan Al Khabbaz
La journaliste Sanae Rahimi a confondu les chiffres, alors que nous célébrons deux événements importants consécutifs : le 62e anniversaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le 72e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple. Cela a semé la confusion chez la journaliste Sanaa Rahimi, qui a inversé les chiffres. C’est normal, mais certains ont voulu exagérer la situation et se venger de la journaliste chevronnée de 2M.
Il y a eu un tollé sur les réseaux sociaux et certains ont essayé de jeter de l’huile sur le feu, sans autre raison que le fait qu’ils ont eu un désaccord avec elle une fois dans leur vie.
Face à ces attaques haineuses orchestrées par les « ennemis du succès », nombre de concitoyens se sont manifestés pour marquer leur solidarité avec Sanae Rahimi, estimant, à juste titre, que l’erreur est humaine [Errare humanum est] et qu’il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe jamais. Sanae Rahimi n’est ni la première ni la dernière à commettre une erreur. Au contraire, la présentatrice Ma El Aïnin Ainani, qui travaille pour le groupe MFM, a exprimé sa solidarité avec elle de manière appropriée en affirmant dans un tweet : « Sanaa Rahimi a l’esprit, la passion et l’honnêteté. »
Solidarité avec Sana Rahimi
Les erreurs sont inévitables dans la diffusion d’informations. En vingt ans de carrière, j’ai bégayé des dizaines de fois, commis des erreurs sur les chiffres et prononcé des mots incorrectement des dizaines de fois. Les raisons de ces erreurs sont nombreuses, mais pardonnables, et ni novice ni expert n’y échappent : Erreurs de frappe;
Manque de concentration; le texte d’information étant similaire à un texte précédent; Absence d’un élément de la rédaction pour une raison quelconque; Trou de mémoire soudain; Recours excessif à la mémoire, qui fait parfois défaut, sans référence au texte d’information.
En fin de compte, un JT présenté par l’intelligence artificielle peut à lui seul relater des informations avec une marge d’erreur très faible, mais sans âme. L’âme, la passion et l’honnêteté se retrouvent chez Sana Rahimi.
De nombreuses personnes ont exprimé leur solidarité avec cette journaliste qui présentait des centaines de bulletins d’information et se distinguait toujours. Cependant, certains attendent au détour et guettent la moindre erreur d’autrui pour tenter de se mettre en avant.
Malgré la campagne hystérique contre Sanae Rahimi, nombreux sont ceux qui ont exprimé leur solidarité. L’un d’eux a commenté : « Les naïfs sont facilement manipulables. Ce sujet ne mérite pas d’être abordé ».
Il y a des sujets qui méritent plutôt d’être discutés en rapport avec la réalité actuelle, comme le renchérissement du coût de la vie, leurs causes et les solutions proposées pour y mettre fin. La performance désastreuse du gouvernement et l’exigence d’un gouvernement au service du peuple, et non de la Banque mondiale et d’une poignée de Marocains.
Il existe en effet des individus qui tentent constamment d’occuper l’opinion publique avec des sujets futiles pour la détourner des véritables enjeux.
Il convient de noter que de nombreux hashtags ont été créés en solidarité avec la journaliste de la deuixième chaîne de télévision nationale, notamment « #Nous sommes tous Sanaa Rahimi » (#كلنا_سناء_رحيمي).
Les gens peuvent oublier 1000 bonnes actions à cause d’une seule erreur, pour en faire tout un plat et en faire un sujet d’opinion publique, même si l’erreur devrait passer inaperçue, d’autant plus qu’elle n’était ni intentionnelle ni délibérée.
