
Par: Dr Youssef Chiheb
Université Sorbonne Paris Nord

Le paragraphe du 26è discours du Trône, où S.M le Roi a réaffirmé son attachement inébranlable à la politique de la main tendue envers l’Algérie, n’est pas le fruit du hasard. En fait, une parole qui prépare l’opinion algérienne sur la fin imminente du conflit en particulier depuis la tournée du haut conseiller du président Trump, Massad Boulos, qui réserverait sa clôture au Maroc en une coïncidence protocolaire savamment construite au Maroc qui fête le 26è anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté Mohammed VI.
« Ni vainqueur ni vaincu »
Dans ce paragraphe, S.M le Roi a salué le ralliement du Royaume-Uni et du Portugal à la dynamique internationale croissante autour de l’initiative d’autonomie marocaine ». Ces « positions favorables au bon droit et à la légitimité nous inspirent honneur et fierté », a d’abord précisé le Souverain, en ajoutant le mot de la fin: ces positions « nous poussent davantage à la recherche d’une solution consensuelle qui sauve la face à toutes les parties, où il n’y aura ni vainqueur ni vaincu ».
C’est justement l’approche américaine au sujet de la marocanité du Sahara. Une façon subtile de sauver la face à la véritable partie au conflit, Alger; le « polisario » ne faisant l’objet d’aucune mention, ni à Rabat, ni Alger, encore moins à Washington.
On verra la suite…





