Hayat Idrissi a brillé hier lundi sur la scène du Festival d’été des Oudayas à Rabat, ravivant l’éclat du bon vieux temps sur les rives du Bouregreg et offrant à son public un moment artistique inoubliable, empreint de fidélité à l’art et à la mémoire.
Avec sa voix chaleureuse, Hayat Idrissi a fait résonner un florilège de chansons intemporelles, tissant des ponts entre le passé et le présent.
Elle a enchanté le public avec des chefs-d’œuvre de la musique marocaine authentique, tout en évoquant avec sensibilité la mémoire de sa défunte compagne, Naima Samih, évoquant le duo artistique qui a enrichi la scène musicale d’œuvres immortelles.
La scène était pleine à craquer, le public s’étendant « à perte de vue », comme si tout Rabat était venu remercier Hayat Idrissi pour ses années de générosité, de créativité et de persévérance sur la voie des beaux-arts.
Parce que l’art authentique est toujours apprécié, la soirée s’est conclue par un hommage touchant à l’artiste. Hommage à une grande dame qui continue de faire vivre la chanson authentique à une époque où tout a changé, sauf sa voix et son dévouement à son art.
Avec cette présence, Hayat Idrissi confirme qu’elle n’a jamais été qu’une simple voix, mais bien un symbole de la scène musicale marocaine, une artiste proche du peuple… imposante sur scène et humble de cœur.
