
Les Émirats arabes unis ont accepté de contribuer au financement du projet de gazoduc Nigeria – Maroc, estimé à 25 milliards de dollars, rapporte le site spécialisé basé à Dubaï zawya.com.
Le 4 décembre 2023, le Roi Mohammed VI et le Président émirati Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane ont présidé, à Abou Dhabi, une cérémonie d’échange, entre autres, d’un mémorandum d’entente entre le Royaume du Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis pour instaurer un partenariat visant à mettre en place un cadre permettant la contribution, sur le plan financier et technique, de l’Etat des Emirats arabes Unis à la réalisation du projet du gazoduc Maroc-Nigéria.
Les Emirats arabes unis s’ajoutent ainsi à d’autres bailleurs de fonds, notamment la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds de l’OPEP, pour réaliser le gazoduc Nigeria – Maroc, un conduit de 3 milliards de pieds cubes par jour qui devrait alimenter l’Europe, en traversant 13 pays d’Afrique de l’Ouest. Un game-changer majeur pour le secteur énergétique en Afrique de l’Ouest et dans le pourtour méditerranéen.
Le gazoduc s’étendrait sur près de 5 660 kilomètres et partirait de la ville de Dakhla, au sud du Sahara marocain, où il serait relié au gazoduc nigérian. Dakhla sera également reliée au nord du Maroc, d’où le gaz sera acheminé vers certains marchés européens, a récemment déclaré la Ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.
Effondrement du projet de gazoduc Nigeria-Niger-Algérie
Le projet de gazoduc Nigeria-Niger-Algérie (Nigal) – ou «Trans-saharien» (TSGP, pour Trans-Saharian Gas-Pipeline), « s’effondre », titrait la très sérieuse publication allemande spécialisée « Pipeline Journal », le 2 juillet 2024 . Le Niger, passage obligé pour le gaz nigérien en Algérie, est en crise ouverte avec l’Algérie. Pas plus tard que le 7 avril dernier, Niamey a rappelé son ambassadeur à Alger pour protester avec ses alliés de la Coalition des Etats du Sahel (Mali et Burkina Faso) contre la destruction d’un drone de l’armée de Bamako au nord du territoire malien, près de la frontière algérienne.
Pour précision, Alger misait gros sur le « Trans-Saharien » non pour ses intérêts économiques propres ou ce qu’il en reste mais dans une tentative malsaine de contrer le «Nigeria-Morocco Gas Pipeline».
Vous comprendrez désormais mieux les dessous de la cabale algérienne haineuse contre nos frères émiratis.





