L’observatoire marocain de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme n’a pas hésité longtemps pour abandonner le confort du fauteuil de l’attentisme et divulguer un appel amer mais rationnel attirant solennellement l’attention du ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports sur la « mise en berne » des activités relatives à l’enfance, rappelant les tensions psychologiques et sociales dont en souffre l’enfant en raison des contraintes de l’apprentissage à distance.
L’observatoire a misé fort sur une initiative du ministère pour nouer le dialogue entre les acteurs civiques et les cadres du ministère qui ont toujours donné des preuves incontestables de créativité, d’adaptation, de sens des responsabilités et dévouement à la condition enfantine.
L’observatoire exprime explicitement, dans cet appel, son mécontentement du retard et de la gestion arbitraire du temps comme indice fort de tout processus inspiré de la gouvernance.
L’enfance et la jeunesse souffrent de l’oisiveté, mère de tous les vices.
Élaborer un plan de travail, fruit d’un consensus entre les acteurs et les cadres, est une nécessité primordiale, ajoute l’appel. «L’enfant a besoin de nous dans ces moments difficiles, nous devons ensemble prendre l’initiative pour adopter des projets adaptés… ce n’est pas un luxe mais une approche préventive des conséquences éventuelles néfastes sur la santé psychique de l’enfant.
Dans le même contexte, l’appel souligne avec conviction et espoir le besoin urgent et immédiat d’initiatives.
À travers une mobilisation de tous les acteurs avec la collaboration constructive – et elle l’a toujours été – des ressources humaines du ministère dotées d’expériences et de sens des responsabilités, nous pouvons tous réaliser une saison exceptionnelle et distinguée en réfléchissant sur des nouveaux modèles et projets.