Réuni vendredi 25 octobre à Paris, le Groupe d’action financière contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Gafi) inscrit l’Algérie sur la «liste grise» des pays à risques, rapporte « Reuters ».
La mise sur liste grise est un coup dur pour l’Algérie, le fait d’être publiquement identifié comme faisant partie de cette liste grise entraîne des effets négatifs sur l’économie et la réputation, ce qui peut impacter le secteur financier, le financement international et l’aide.
La répercussion la plus grave d’une inscription sur liste grise est qu’un pays continuant à être non-conforme risque d’être inscrit sur liste noire par le GAFI, ce qui signifie l’application de sanctions et un dommage à la réputation beaucoup plus grave.
Vu ses connexions avérées avec les milices séparatistes (polisario, Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA), implanté au nord du Mali), et les groupes terroristes (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, Jnim, et Etat islamique dans le Grand Sahara, EIGS, antenne sahélienne de Daech, entre autres), Alger aura de fortes « chances » de rejoindre l’Iran, la Corée du Nord et la Birmanie sur la liste noire des pays à haut risque.