MALI, LE JEU MALSAIN D’ALGER, SOUTIEN AVERE DES NARCO-SEPARATISTES ET DES NARCO-TERRORISTES (DECRYPTAGE)

Le représentant permanent d’Alger auprès de l’ONU a de nouveau mis les pieds dans le plat mais cette fois aux dépens du pays malien frère. Lundi 26 août 2024, au lendemain du bombardement, à Tinzaouatène, d’éléments armés du «Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad» (CSP) par les Forces armées maliennes (FAMa), le dénommé Amar Benjmaa s’est manifesté devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour «déplorer» les dégâts collatéraux de ce bombardement, qui aurait causé la mort de «20 civils» dans cette ville du nord du Mali située non loin de la frontière algérienne et qui tient lieu de QG pour «le Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad», mouvement séparatiste dirigé par Bilal Ag-Chérif, adversaire historique de Bamako.

Amar Benjmaa a juste omis de dire à ses collègues au Conseil de sécurité pour qui et dans quel objectif roule ledit «Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad», un simple faux nez des services algériens qui le financent, l’arment et lui offrent le parapluie pour mener des attaques contre les Forces armées maliennes. Il y a un mois, c’est précisément à Tinzaouatène, qu’une unité dudit «CSP» épaulée, tenez-vous bien!, par les terroristes du « Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans » (GSIM de l’émir Iyad Ag Ghali, autre lieutenant de la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure, DGCSS, département du renseignement militaire algérien dirigé par le général-major Djebbar Mehenna), avaient tué plusieurs dizaines de soldats maliens et de supplétifs de Wagner. Appréciez le mariage entre le CSP, mouvement séparatiste, et le GSIM, mouvement terroriste! Un nexus alimenté, outre les pétro et gazo-dinars algériens, par les revenus juteux du trafic de toutes sortes (armes, drogues et autres produits de contrebande).

Le bombardement du dimanche 25 août sur Tinzaouatène est donc un acte de légitime défense de la part des Forces armées maliennes, qui ont d’ailleurs vocation à défendre la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de leur pays.

Or, ce n’est pas de cet œil que semble le voir le représentant de la junte algérienne qui s’est livré à une piètre mise en scène de pathos mâtinée de force larmes crocodilesques sur les pertes civiles de ce bombardement. On imagine bien ce que serait la réaction d’Alger au cas où la République sœur du Mali soutiendrait le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAC), pour ne pas parler du peuple chaoui, du peuple mozabite de rite ibadite, etc.

Mais passons, car Amar Benjmaa semble s’inquiéter pour la présence de Wagner au Mali, oubliant à l’insu de son gré que c’est son patron, Saïd Chengriha, qui a ramené ce groupe paramilitaire russe dans la région sahélo-saharienne. Le diplomate algérien s’est désolé, du haut de la tribune de l’ONU, « que ceux qui avec leurs manettes ont ordonné le bombardement de « 20 civils maliens » à Tinzaouatène ne soient comptables devant personne. Pour lui, quelque chose doit être fait « au niveau du Conseil de sécurité, au niveau de l’Assemblée générale, pour essayer de trouver une formulation qui puisse intégrer l’action de ces acteurs non étatiques; mais aussi la punition de ces acteurs non étatiques pour ce qu’ils qu’ils font à l’encontre du droit international humanitaire et du droit international tout court ». 

Mais là encore, Benjmaa a juste omis de dire pourquoi son pays héberge, nourrit, forme, arme et finance cette entité fantoche nommée « rasd » depuis maintenant cinquante ans.

Voix de ses maîtres vert-kaki, Benjmaa n’a ni l’honnêteté ni le courage de le dire.

Qu’importe, puisque cela relève désormais des vérités de la Palisse, notamment pour les voisins de l’Algérie qui ne font d’ailleurs plus mystère de leur exaspération quant à son ingérence dans leurs affaires intérieures.