« Le 25 août, à partir de 15h53, Mme Kamikawa Yoko, ministre des Affaires étrangères du Japon, a tenu une réunion d’environ 15 minutes avec l’honorable Dr Peya Mushelenga, ministre des Relations internationales et de la coopération de la République de Namibie, en visite au Japon pour assister à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TCAD) », révèle le MAE japonais dans un communiqué officiel.
Or voilà, le déplacement du MAE namibien à Yokohama, ville hôte de la 9ème TICAD (24 au 25 août 2024), avait une tout autre raison que la participation à cette Conférence dédiée au développement de l’Afrique. Tenez, «la ministre Kamikawa a fait part (à son homologue namibien) de la décision du Japon d’accorder une aide d’urgence de 0,5 million de dollars à la Namibie, qui connaît une grave insécurité alimentaire, et a exprimé ses attentes quant à la contribution de cette aide à la sécurité alimentaire en Namibie», indique le communiqué du MAE japonais.
Le MAE namibien s’est donc offert un vol Windhoec-Yokohama pour faire LA MANCHE au Japon. Y a-t-il pire insulte pour le peuple namibien frère? La SWAPO (Organisation dite du peuple du Sud-Ouest africain), qui a battu des records de longévité au pouvoir (depuis 1990) et de corruption à tous les étages, n’en a cure.
Il reste à savoir si cette aumône de 0,5 million de dollars ira toutefois aux ventres des 2,567 millions de Namibiens, qui sont aussi vides que les slogans enflammés et surtout intéressés de son excellence Mushelenga en faveur de l’entité fantoche à la solde de la République militaire des Bouffons.
Est-ce un hasard si son excellentissime Mushelenga multiplie aujourd’hui les danses du ventre au régime algérien criminel et, quel cynisme!, les attaques enflammées et néanmoins délirantes contre l’intégrité territoriale du Maroc. « La république de Namibie condamne dans les termes les plus fermes l’occupation continue du Sahara occidental par le Maroc et réaffirme que la question du Sahara occidental reste une question de décolonisation et ne peut être soumise à un accord bilatéral contournant le processus des Nations unies », avait-il aboyé, dans un récent communiqué (lire l’article de notre édition du 19 août).
Vous avez donc bien compris pourquoi la Namibie aboie aujourd’hui plus fort que son son voisin sud-africain.
Qui a dit que les pétro ou gazo-dinars n’avaient pas d’odeur?