Par Naamane Ghizlane
Pas besoin d’être atteint de cynophobie pour avoir peur des chiens errants, car trop c’est trop, aucun respect de la part des propriétaires des chiens, pas de lois appliquées non plus sur ce volet, les chiens sans laisse partout, mais encore sans maître.
Ô combien de fois, des passants changent-ils de trottoirs lorsqu’ils voient un énorme chien se dirigeant vers eux, de peur d’être attaqués, les chiens peuvent être imprévisibles et même lorsqu’ils n’attaquent pas, ils vous font sursauter par leurs terribles aboiements.
Dans les immeubles, parfois lorsque vous traversez les couloirs pour rentrer ou sortir de chez vous, la lumière automatique s’éteint et puis vous vous retournez pour rallumer et des rayons lumineux vous scotchent dans le noir, vous pensez au pire, un fantôme, non, seulement le chien du voisin en liberté, un pitbull, un berger allemand, peu importe !
Une montée d’adrénaline vous submerge, vous imaginez le pire, Dieu merci, le voisin sort avec un sourire rassurant en répétant la même phrase, une des plus stupides lorsqu’il vous voit pâle, sans s’excuser: « N’ayez pas peur, il est gentil ».
Le chien s’agrippe à votre jambe, vous tremblez de peur, gentil pas gentil, on n’a pas le droit de lâcher son chien dans la nature.
Le scénario se répète lorsque vous êtes allongé au bord de la mer, ou lorsque vous faites une marche, dans les jardins publics, n’en parlons pas, les gens défilent avec des chiens sans laisses. C’est atroce! Les chiens vous sautent dessus chaque deux secondes c’est tellement désagréable.
Sans évoquer les voisins qui enferment leurs chiens dans une cage, ou qu’ils les attachent avec une grosse chaîne, le top c’est lorsque c’est un chien-loup, dans l’arrière du jardin collé à votre chambre à coucher.
Toute la nuit, la pauvre bête hurle, altérant ses hurlements avec le bruit de la chaîne en fer, dans la zénitude de la nuit, les sons résonnent affreusement à travers le silence nocturne à des kilomètres, vous vous réveillez avec une migraine sinon des palpitations à achever les cœurs les plus coriaces.
Le meilleur pour la fin, toute cette meute de chiens errants, qui rôdent surtout autour des gardiens, lâchés sans maître ni laisse, se faufilant dans les ruelles, qu’ils soient malades, enragés ou n’importe, aucun souci, si l’un d’entre eux vous attaque, cherchez de grosses pierres autour de vous, sinon prenez vos jambes à votre cou et courez, si vous ne voulez pas être sa proie.
Moralité de l’histoire, la loi devrait être ferme pour attacher les chiens dans les lieux publics, le prix d’une laisse est dérisoire, puisque tout comme les êtres humains, les chiens sont des bêtes imprévisibles.