Une armée ne dévoile jamais ses secrets défense. Les Forces armées royales, à l’instar des «Grandes Muettes» dignes de ce nom, cultivent religieusement le secret sur leurs capacités dissuasives. Or, ce secret semble déranger au plus haut point le régime voisin au point d’adopter comme «base de référence» une supposée «étude» réalisée par de simples «forumistes» pour le compte de notre confrère «Far-Maroc», qui comme l’affirment solennellement l’administration de leur page Facebook, ne représente ni de près ni de loin l’institution militaire marocaine.
Ladite «étude» qui date d’au moins 10 ans (bien dix), a toutefois valeur de «foi» aux yeux du gouvernement à coloration vert-kaki, tant et si bien qu’il a mandaté un conseiller de BELHIMER, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, pour s’en servir et en faire une « fenêtre de tir » contre le Maroc, dont sa valeureuse institution armée.
«Le Maroc considère l’Algérie comme une menace stratégique permanente» et «un rival historique», a klaxonné ledit conseiller dudit ministère de la communication dans un entretien accordé au quotidien nommé (tout un symbole!) «Le Soir d’Algérie», et repris à grand roulement de tambours et de castagnettes hier dimanche 31 mai par l’Agence de presse algérienne, APS, entre autres feuilles de chou à la botte de la bêtise vert-kaki.
Récapitulons: le gouvernement poisson d’avril s’en est allé exhumer une prétendue «étude» datant d’une décennie, qui plus est réalisée par de simples «forumistes», et s’en est servi comme « base de référence » pour évaluer le «rapport de forces», que sais-je, de «terreur», entre une armée exhibitionniste, détentrice du record inégalable des «démonstrations de farce», et une armée marocaine discrète, professionnelle, sûre d’elle-même, sereine, confiante, dévouée à son Roi, Chef suprême et Chef d’État-Major général des Forces Armées Royales, à son peuple, et aux causes sacrées du royaume, à leur tête l’intégrité territoriale du Maroc.
Nul besoin de rappeler ici les faits d’armes de nos vaillantes Forces Armées Royales tellement ils sont nombreux et considérés à juste titre comme « base de référence » par les plus prestigieuses écoles de formation militaire et les stratégies de guerre à travers le monde. Guerre des sables (1963), Batailles d’Amgala 1 et 2 (1976), sans parler des cuisantes raclées que les vaillants soldats marocains ont infligées aux « rats » apeurés du front polisario, quoique soutenus lors des 16 ans de conflit du Sahara par les armées de Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, l’argent et les équipements militaires de l’ex-satrape de Tripoli, le défunt «guide» libyen Mouâmar Kadhafi, pour ne pas parler des défunts despotes de l’Europe de l’Est, d’Asie…
On ne parle pas ici des bonds historiques franchis par les Forces armées royales depuis l’accession de Mohammed VI au Trône des ses glorieux Ancêtres, dans le processus de modernisation, d’équipement, de renseignement militaire (Satellites Mohammed VI-A et B), de diversification des sources d’approvisionnement en armement de haute technologie… États-Unis, France, Chine, Allemagne, Russie , Espagne, Grande-Bretagne, entre autres fournisseurs d’armement et de haute technologie militaire au Royaume du Maroc.
Nul besoin non plus de vous expliquer pourquoi nos vaillantes Forces armées royales sont sollicitées par les plus puissantes armées du monde pour effectuer des exercices conjoints, à leur tête l’exercice combiné maroco-américain «African Lion», le plus grand en son genre à l’échelle de tout le continent africain rassemblant annuellement dans le sud marocain, les élites des élites des composantes Terre, Air, Mer.
De quelle «posture paranoïaque marocaine», parle-t-il alors, ce soi-disant «conseiller» de «BELHIMER», préposé à la communication pour le compte de généraux qui n’ont jamais fait une guerre!!, délaissant leur métier pour faire des affaires, non celles du peuple algérien frère, engagé depuis maintenant plus d’un an dans une révolution pacifique et courageuse pour déloger la «mafia vert-kaki» du luxueux Club des Pins, à Alger, pour leur faire reprendre le chemin des casernes, au lieu de continuer à diriger le pays de leur poigne de fer, au mépris de leur fonction naturelle et des aspirations légitimes du peuple à instaurer un État civil réellement démocratique et populaire?
La parade ridicule et pitoyable dudit «conseiller» de BELHIMER constitue une nouvelle tentative de fuite en avant, destinée à détourner l’attention du peuple algérien de son «Hirak» béni entamé le 22 février 2019 pour chasser tous les résidus du régime défaillant, autant que l’est «l’État algérien», ou ce qu’il en reste tellement il est en déliquescence.
La sortie délirante dudit « conseiller », voix de ses maîtres galonnés, ne saurait en aucun cas détourner l’esprit du peuple algérien frère de ses aspirations légitimes, ni faire diversion par le recours au disque usé, galvaudé à tout bout de champ, de «l’ennemi extérieur» qui n’existe finalement que dans l’imagination morbide d’une oligarchie militaire en déphasage avec son époque, pour ne pas dire seulement avec son peuple.