Le « Barak » israélo-marocain contre l' »Iskander » russo-algérien: the winner is…

Au lendemain de l’opération menée avec succès par les Forces armées royales le 13 novembre 2020 à El Guergarat, pour débloquer et sécuriser le trafic routier entre l’extrême sud marocain et l’extrême nord mauritanien, l’armée algérienne de Saïd Chengriha s’était empressée d’exhiber pour la première fois son missile balistique « Iskander ». Des images de ce missile de fabrication russe ont alors défilé en boucle sur la chaîne publique algérienne, accompagnées d’une pléthore de rodomontades phonétiques sur « les capacités tactiques et stratégiques de cette arme sensible ».

Or, ce fut une erreur fatale pour une armée algérienne habituée à se faire peur. Le missile acquis par les f(A)rces armées algériennes a fait de piètres prestations au Haut-Karabakh, théâtre d’un vieux conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et soldé en faveur de la première au bout d’une offensive éclair mardi et mercredi derniers.

En novembre 2021, la Russie a exhorté l’Arménie à tirer des missiles Iskander sur l’Azerbaïdjan dans les derniers jours de ce conflit, pour provoquer un cessez-le-feu. L’Arménie a tiré au moins un missile balistique sur Bakou, mais ce missile a été simplement abattu par le système de défense israélien « Barak MX ». Le mythe du missile « imbattable » s’est ainsi effondré devant le « Barak MX », aussi capable d’abattre des avions de chasse.

 

 

L’exploit du Barak MX sur le théâtre du Haut-Karabakh n’a pas échappé à la vigilance des Forces armées royales, qui suivaient le déroulement de ce conflit. En août 2023, les premières fuites médiatiques font état d’acquisition par les FAR des premiers systèmes « Barak MX ».

 

 

La photo mise en ligne par Far-Maroc, hier lundi, donne à voir ce système avec un camouflage marocain lors d’une exposition militaire en Israël, confirmant ainsi l’acquisition de ce système qui envoie désormais à la casse le fameux missile anti-balistique « Iskander ».