Festival de Timgad, Algérie en 1968. La photo est éloquente, une troupe marocaine jouant un spectacle devant cette foule monstre. Ledit spectacle parle d’un patrimoine oral commun, en l’occurrence l’historique adaptation de Tayeb Saddiki des quatrains de Sidi Abderrahman El Mejdoub.
Les gens de cette génération s’en souviennent, il faut dire que feu Saddiki fut parmi les artistes durant les années 60 à l’origine de l’ouverture des salles de spectacle algériens et tunisiens pour les artistes marocains; et vice-versa.
Une transversalité participant au dialogue entre pays voisins, dans une dynamique artistique participant au dialogue et au rapprochement, de cultures fondamentalement et historiquement très proches et convergentes.