Les dirigeants des pays des BRICS, réunis récemment à Johannesburg, ont asséné “une gifle à la crédibilité de l’Algérie et à ses prétentions au leadership régional” en réaffirmant leur attachement à la légalité internationale au sujet du Sahara marocain, souligne, mardi, le média italien “AGC News”.
“L’Algérie se voit appelée à la légalité internationale et au sérieux respect du processus politique mené sous l’égide exclusive du Conseil de sécurité des Nations Unies”, écrit-on, évoquant la Déclaration de Johannesburg II adoptée par les dirigeants des pays des BRICS.
Dans cette Déclaration, les pays des BRICS ont, en effet, réaffirmé leur attachement au multilatéralisme, conformément aux principes de la charte des Nations Unies qui défend l’intégrité territoriale, la non-ingérence dans les affaires des Etats et le règlement pacifique des différends, rappelle le média.
“Cette position, qui confirme la justesse de la position marocaine, constitue une défaite pour l’Algérie”, estime le média italien, soulignant le soutien grandissant de la communauté internationale au plan d’autonomie marocain, qui “répond parfaitement à tous les paramètres de pragmatisme, de réalisme, de compromis et de durabilité exigés par le Conseil de sécurité”.
D’après lui, le sommet de Johannesburg a également rejeté la candidature de l’Algérie à l’adhésion aux BRICS car “elle ne répond à aucun des critères requis pour rejoindre le groupe”.
Expliquant “pourquoi Alger ne peut pas rejoindre les BRICS”, le journal “L’Opinione delle Liberta” soulève, de son côté, le manque de politique d’industrialisation et de vision à cet égard dans ce pays, l’absence de projets étatiques concrets pour relancer le secteur et l’anarchie du système fiscal.
Selon le média, “l’Algérie a été signalée comme un pays vulnérable vu son éloignement des pays engagés dans la transition énergétique”. “Son PIB, qui ne dépasse pas 3.500 dollars par habitant, est majoritairement indexé sur les revenus des hydrocarbures”, fait-il savoir.
“La dépendance aux revenus pétroliers est une terrible faiblesse. Si les prix des combustibles fossiles s’effondrent, l’économie algérienne s’effondrera également”, commente la publication.