Abdelmajid Tebboune a choisi de proférer ses menaces donquichottesques contre le Maroc cette fois depuis un polygone de tir et de manœuvres de la première région militaire, à Djefla, 300 km au sud d’Alger. « L’Algérie est l’un des rares pays à à pratiquer ce type d’exercice à munitions réelles », a-t-il -toz!- pétaradé, sous le regard vitreux du chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chengriha, qui traîne encore le cauchemar de sa capture par de valeureux soldats des Forces armées royales, lors de la glorieuse bataille d’Amgala I, le 27 janvier 1976.
« L’Algérie était et demeure un bastion de paix et de sécurité, et n’a jamais été, depuis son indépendance, une source de menace ou d’agression contre quiconque », a re-pétaradé le président algérien, qui soufflait le show et le froid.
Le « raïs » semblait oublier à l’insu de son gré que c’est son pays qui a été à l’origine de la Guerre des sables (1963), des batailles d’Amgala I et II (1976) et que c’est ce même pays qui continue de financer, armer et entretenir la milice séparatiste nommée « Polisario », envers et contre son voisin de l’ouest, le Maroc.
Voyez, on ne parle ici que du Maroc, « ennemi classique de l’Algérie », pour reprendre une expression ronflante de l’auto-proclamé « général d’armée » Saïd Chengriha. La « source de paix » est également exportatrice de terrorisme et de chaos dans d’autres pays de son voisinage immédiat, notamment au Mali devenu le terreau propice d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et de « l’Etat islamique dans le Grand Sahara » (EGIS), branche sahélienne-saharienne de Daech, dont le fondateur n’est qu’un ancien élément de la milice armée du « Polisario », Adnane Abou Walid al-Sahraoui.
Idem pour la Libye, la Tunisie, et j’en oublie…
Voilà des vérités que le président « Kedboune » a tenté de dissimuler sous un flot de mensonges sournois et grotesques et de fausses accusations à l’encontre le Maroc, qui, selon la nouvelle invention de « Fakhamaztoho », exporterait aussi de la « fausse monnaie » vers l’Algérie.