Abdelmajid Tebboune s’inquiète de la « fragilité intellectuelle des sociétés musulmanes face aux mutations effrénées du numérique ». « Les phénomènes d’hostilité et de haine contre les Musulmans, qui ont entraîné une recrudescence des actes de discrimination, de marginalisation et d’exclusion, exigent de renforcer les efforts pour trouver des formules civilisationnelles nous permettant de faire face à la discrimination systématique, à l’islamophobie, à la haine et à l’intolérance », a-t-il estimé, dans un message lu en son nom, par le président de l’assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, à l’ouverture de la 17e Conférence de l’Union des conseils des pays membres de l’Organisation de la Coopération islamique (UPCI).
Aux grands maux, lex grands remèdes!
Abdelmajid Tebboune ne s’est pas limité au stade du diagnostic de l’état intellectuel du commun des musulmans, il a offert de créer, à Alger, « un centre de recherche pour renforcer l’immunité intellectuelle » de ces derniers. Il a également proposé le « lancement d’une stratégie de coopération intellectuelle, électronique et cybernétique entre les pays membres de l’Union des conseils des pays membres de l’OCI ».
Décryptage: M. Tebboune a juste oublié d’expliquer comment l’Algérie pourrait bien être le lieu privilégié pour soigner les « bobos » intellectuels de plus d’1 milliard de musulmans. Il aurait d’abord été souhaitable qu’il rassure les siens s’il était lui-même en possession de ses facultés intellectuelles et qu’il était un individu normalement constitué, pour prétendre « gouverner » un pays qui a réussi le pari inimitable de devenir la risée du monde entier.
Conseil d’hygiène: se tenir aussi loin que possible de « Bled Miki » si on veut réellement préserver sa santé mentale.