Salim Hamdi, jeune réalisateur algérien, est un fidèle habitué du Festival Maghrébin du Film d’Oujda. Lecollimateur.ma l’a rencontré en marge de l’ouverture de la onzième édition de cette grand-messe maghrébine, ouverte hier samedi 8 octobre.
« C’est la quatrième fois que je suis invité à ce festival, qui s’est imposé en tant que rendez-vous incontournable dans l’agenda cinématographique maghrébin », a fait valoir le jeune cinéaste algérien, dont le film de long-métrage « Al IRFANE » (Reconnaissance) sorti en 2019 lui a permis d’entrer dans la cour des grands réalisateur maghrébins.
« Je suis très heureux de me retrouver à Oujda, capitale de l’Oriental marocain auquel je suis intimement lié », a-t-confié, soulignant que ce festival permet aux cinéastes maghrébins d’ »avoir un contact direct et réel, en dehors des réseaux sociaux ».
Interrogé sur les relations tendues entre le Maroc et l’Algérie, rompues par Alger le 24 août 2021, l’artiste s’est voulu rassurant. « Quoi qu’il en soit, nous resterons des frères. Les Algériens sont liés au peuple marocain par une forte communauté d’histoire et de destin », a-t-il souligné, estimant que les « semeurs de fitna » n’arriveront jamais à ébranler cette relation.
