Lancement d’une pétition pour l’expulsion de la « rasd » de l’Union africaine

Une pétition a été lancée, hier lundi, sur la plateforme internationale change.org, sous l’intitulé « l’expulsion de la rasd de l’UA, une prémunition contre le séparatisme et le terrorisme ».

À l’heure où on mettait en ligne, la pétition recueillait déjà 1665 signatures! Le compteur est appelé à exploser dans les prochaines heures, pour ne pas dire les prochains jours. 

« Le polisario avec sa république fantoche reste un groupe armé n’ayant aucun des attributs d’un État souverain », souligne la pétition, estimant que l’expulsion de l’entité fantoche « corrigera une erreur fâcheuse héritée de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine) et qui décrédibilise l’UA dans son acte constitutif stipulant qu’elle doit rassembler uniquement des États souverains ».

Une violation grave du droit international et de la Charte de l’UA

« La présence de la rasd au sein de l’UA constitue une violation grave du droit international et de la charte de l’organisation panafricaine, la rasd ne dispose d’aucun des éléments juridiques constitutifs d’un État, à savoir le territoire, la population et un pouvoir à exercer », indique le texte de la pétition.

« L’expulsion de l’unique entité non étatique siégeant parmi 54 États souverains et indépendants de l’UA permettrait, non seulement d’assurer la prémunition de l’organisation panafricaine contre séparatisme, mais aussi de favoriser une contribution effective, crédible et légitime de l’Union africaine aux différents processus des Nations unies », relève-t-on encore dans le texte. 

Violations des droits des femmes dans les camps de Tindouf, une tragique réalité quotidienne

« Les graves violations des droits des femmes dans les camps de Tindouf, depuis plusieurs décennies, sont devenues une tragique réalité quotidienne selon des dizaines de témoignages », déplorent les initiateurs de la pétition. 

« La plupart d’entre elles sont victimes de violences sexuelles et d’esclavage en raison de la couleur de leur peau. D’autres femmes sont interdites de rejoindre leur famille adoptive où privées de leurs enfants qui sont recrutés par ce groupe séparatiste armé et envoyés dans des pays lointains des Caraïbes et d’Amérique latine non pas pour poursuivre leurs études, mais plutôt pour subir un endoctrinement idéologique et une formation militaire », dénoncent-ils. 

Militarisation des enfants

« Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui tient sa la plus longue session de son histoire à Genève, a reçu maintes reprises des alertes sur les crimes contre l’humanité perpétrés par le Polisario avec la complicité du régime algérien. La militarisation des enfants en est un« , rappellent les pétitionnaires, en exhortant les mécanismes onusiens à intervenir pour mettre fin à ce crime.