Kaïs Saïed se fait « hara kiri » en accueillant le chef des milices séparatistes (Elyes Kasri, ancien ambassadeur de Tunisie au Japon)

La décision du président Kaïs Saïed d’accueillir vendredi le chef des milices séparatistes, Brahim Ghali, secoue le landerneau politique tunisien. Parmi les réactions indignées suscitée par cette grave décision, figure celle de l’ancien ambassadeur de Tunisie au Japon et en Allemagne. Lecollimateur.ma reproduit cette réaction in extenso: 

« On aurait pu s’attendre à un meilleur transfert de technologie et de savoir-faire à la faveur d’un resserrement de la coopération avec le Japon en abritant le sommet de la TICAD 8.

Malheureusement, la direction politique et diplomatique tunisienne a préféré de s’inspirer plutôt de la technique japonaise du hara kiri (Ndlr: Suicide par éventration, particulièrement honorable, au Japon) en accordant à la délégation sahraouie un accueil inhabituel pour la Tunisie et plus marqué que celui accordé à des délégations de pays africains avec lesquels nous entretenons des relations historiques et privilégiées.

La Tunisie rompt ainsi sa politique d’équilibre entre ses deux voisins maghrébins et s’aligne sur l’Algérie contre le Maroc qui n’a pas caché son mécontentement.

Après les succès économiques avec des pénuries de céréales, de médicaments, de sucre, de café et d’essence, c’est au tour de la diplomatie de nous faire craindre la prochaine initiative qui nous mènera vers davantage d’isolement sur la scène internationale ».