Leïla Slimani, présidente du jury de l’International Booker Prize

La romancière franco-marocaine Leïla Slimani présidera le jury de l’édition 2023 de l’International Booker Prize, prestigieux prix littéraire décerné chaque année à un livre traduit en anglais et publié au Royaume-Uni ou en Irlande.

Le jury sera composé de Uilleam Blacker, l’un des principaux traducteurs littéraires britanniques, de Tan Twan Eng, romancier malaisien inscrit sur la liste des lauréats du Booker, de Parul Sehgal, écrivaine et critique au New Yorker, et de Frederick Studemann, rédacteur littéraire du Financial Times. Les juges auront pour mission de déterminer la meilleure œuvre de fiction traduite, sélectionnée parmi les ouvrages publiés au Royaume-Uni ou en Irlande entre le 1er mai 2022 et le 30 avril 2023.

Alors que les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes, la liste des douze livres retenus ne sera annoncée qu’en mars 2023, avant une seconde de six livres le mois suivant. Le vainqueur sera connu lors d’une cérémonie en mai prochain.

Née en 1981 à Rabat, Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle est engagée au magazine « Jeune Afrique » en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord.

En 2014, elle publie son premier roman « Dans le jardin de l’ogre », paru aux éditions Gallimard. Son deuxième roman, « Chanson douce » obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017. La même année, elle est nommée représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie.

Le Booker Prize a vu le jour en 1969 dans le but de récompenser les meilleures œuvres de fiction écrites en anglais et publiées au Royaume-Uni et en Irlande. En 2005, l’International Booker Prize a été mis en place avant de devenir en 2015 l’équivalent du prix anglophone, récompensant un livre écrit dans une autre langue et traduit en anglais.

Ce prix vise à encourager la lecture de romans de qualité du monde entier et à célébrer le travail vital des traducteurs. Le lauréat remporte 50.000 livres sterling divisées à parts égales entre l’auteur et le traducteur.