L’annonce des résultats du concours d’admission à la prestigieuse École Polytechnique Paris a produit un effet viral sur la centrifugeuse des réseaux sociaux et dans les médias. Et pour cause, sur 45 candidats au concours d’admission à cette École, 33 Marocains étaient admissibles (16 ont été admis et 7 autres sont sur liste d’attente).
Autant dire le Saint-Graal pour les étudiants marocains, suivis des Tunisiens (6), Burkina Faso (1), Cameroun (1), Égypte (1), Grande-Bretagne (1) et l’Italie (1), République Tchèque (1).
À cela, il n’y a aucun secret: outre leur don indéniable pour les maths et la physique, les Marocains sont très bien formés. « Le Maroc compte une vingtaine d’établissements proposant 19 classes préparatoires scientifiques: un record », relève le très « insolent » Le Figaro » qui a qualifié d' »insolent » le succès des étudiants marocains, dans un article paru le 15 décembre 2021.
En tête de ces établissements nationaux, figure le lycée Benguérir, situé dans la ville verte Mohammed-VI, une « cité du savoir et de l’innovation » créée en 2009 par l’Office chérifien des phosphates (OCP). En 2021, 11 élèves de l’établissement qui a ouvert en 2015 ont intégré l’École polytechnique Paris.
Décrocher un diplôme d’ingénieur français s’avère nécessaire pour intégrer l’élite dirigeante. « Des Marocains, passés par Centrale ou Polytechnique, peuvent y exercer le métier d’ingénieur mais aussi créer des entreprises, diriger un grand groupe, faire de la politique », indique le quotidien français.
M’hamed Douiri (le premier polytechnicien marocain) et Mohamed Kabbaj ou Driss Benhima, ancien PDG de Royal Air Maroc, etc, sont passés par là.