BRONCA CONTRE LES ALGÉRIENS EN VACANCES AU MAROC: CE QUI FAIT PEUR AU RÉGIME VERT-KAKI

Les vacances de Ryad Mahrez à Marrakech, ou encore celles d’autres stars algériennes du ballon rond telles Said Benrahma et Rachid Ghezzal venus également goûter au charme de la ville des Bahja, sont présentées comme une « trahison » à leur pays d’origine. Une accusation grave que rien ne justifie, en dehors de cette haine aveugle que le régime de l’Est n’en finit pas de cultiver envers le Maroc, mais qui a gagné en férocité depuis l’arrivée fin 2019 et début 2020 du couple Tebboune-Chengriha.

Le moroccan-bushing n’est certes pas étrange à l’establishment militaro-politique algérien, c’est son ADN. Khaled, bien avant Mahrez ou encore cette célébrité du monde de la mode « Rebecca l’Algérienne » venue récemment à Casablanca, en sait quelque chose. Simplement, le timing des vacances de Mahrez est assez particulier. Il intervient un an après que la junte a verrouillé toutes ses frontières avec le Maroc, croyant qu’avec ce triple tour de cadenas (terre, mer, air), aucun Algérien ne remettrait les pieds au Maroc!

 

 

 

 

Or, Mahrez est arrivé à Marrakech en provenance du Royaume-Uni. « Rebecca l’Algérienne », de Paris. Rachid Ghezzal, peut-être de Turquie où il évolue avec le club Beşiktaş JK. Et le séjour marocain de ces célébrités algériennes, pour ne parler que d’elles, résonne comme un cinglant pied de « Nif » aux généraux grabataires (G.G).

Quelle ironie du sort ! Les photos prises des stars algériennes en train de se prélasser à Marrakech, ou encore à Casablanca, sont finalement parvenues à l’Algérien lambda via les réseaux sociaux. « Celui qui n’a qu’une porte que Dieu la lui ferme au nez! », dit un dicton marocain en vogue.

À moins que les G. G ne parviennent un jour à empêcher le Soleil de briller, les vents de se lever, ou les vagues de passer, il leur serait impossible de cacher la vérité à leur peuple. Le Maroc est à l’Algérie ce que le jour est à la nuit. Le Maroc compte sur la matière grise de ses enfants, plutôt que sur ses matières premières. Le Maroc compte sur les bras de ses enfants, plutôt sur la rente pétrolière ou gazière. Le Maroc compte sur l’agitation d’idées, plutôt que sur l’agitation des esprits. Le Maroc compte sur le culte de la fraternité, pas sur le marchandage de la haine et de la rancune gratuites, de surcroît ridicules. 

Voilà une vérité qui fait peur aux G. G incultes et sous-instruits, il y va de leur « survie ». Mais ils oublient qu’aucun nuage ne peut cacher éternellement le soleil.