SAHARA. CONSEIL DE SÉCURITÉ: UNE AUTRE MANIGANCE D’ALGER DÉJOUÉE

S/t Alger et l’illusion de la puissance par les embrouilles

Le  régime algérien ne cesse «d’innover» depuis plus de 44 ans en matière d’idées farfelues et d’intox pour contrer l’intégrité territoriale du Maroc.

Toutes les fausses accusations et stratagèmes futiles  y sont passés: expansionnisme, pillage des ressources,  blocus, peuple désarmé, surveillance des droits humains, étiquetage des produit du Sahara marocain, vacances idéologiques à Cuba pour des mômes séquestrés, monnayage d’avocats fauchés et d’associations crypto-gauchistes, fabrication de marionnettes insultantes pour la mémoire de Gandhi et exposées à l’international, cris hystériques lors d’épreuves sportives ou rencontres internationales à Dakhla ou Laâyoune, entraves aux navires chargés de produits marocains en Afrique du Sud, en Nouvelle Zélande, harcèlement abject des instances démocratiques de l’UE par cette «dictature militaire», etc.etc.

Tout est bon pour perdre ou gagner du temps afin de ne pas aller  à l’ESSENTIEL.  C’est-à-dire le dialogue «direct et franc» avec le Maroc pour dépasser les différends et discuter « sans tabou » de toutes les questions bilatérales en suspens. Comme cela a été proposé en novembre 2018 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Une junte incompétente vivant dans «l’illusion de la  puissance» alors que la situation interne algérienne -politique, sociale, économique, sanitaire, financière- est dramatique et constitue un contre-exemple total en matière de gestion des affaires publiques et de gouvernance.

Fourvoyé dans le «marécage polisaro-rasdien» qu’il a créé lui-même, ce régime a voulu demander au Conseil de Sécurité une soi-disant « condamnation » de l’ouverture de consulats généraux à Laâyoune et Dakhla. C’est sa dernière trouvaille pour amuser la galerie !

S/t L’agacement de la Communauté internationale

la Communauté internationale est agacée par l’ hyper-activisme  anti-marocain, hallucinant, d’Alger. Elle a «ignoré» cette prétention.

L’ Agence Marocaine de Presse écrit:  «Le Conseil de Sécurité a, selon des sources diplomatiques auprès de l’Onu, ignoré les agitations de l’Algérie sur l’ouverture des consulats généraux dans le Sahara Marocain, considérant ainsi qu’il s’agit d’actes de souveraineté conformes au droit international et relevant strictement du cadre des relations bilatérales entre le Maroc et ses partenaires africains.»

La « bilatéralité» réaffirmée, évidente de la «dynamique  consulaire» entre le Maroc – dans son intégrité territoriale – et des pays amis souverains est un tournant dans ce conflit régional.

Le Conseil de Sécurité a vu de loin l’imbroglio ainsi que la «perversion politico-juridique» où Alger a voulu le fourvoyer.  Il a «ignoré» ses agitations.

Alger vise aussi un autre objectif.  Faire «condamner», par dérivation et extrapolation, non seulement l’ouverture des consulats généraux, mais bien les liens  d’alliance, de solidarité, de coopération  et de soutien à l’intégrité territoriale par les pays frères ou amis.

Il y a aussi chez la junte une rancune et une volonté tenace de rétorsion contre ces pays africains et elle veut que le Conseil de sécurité se plie à son caprice de «vendetta».

A Laâyoune ou Dakhla, il y a aujourd’hui des représentations diplomatiques: Côte d’Ivoire, Burundi, Djibouti, Gambie, Guinée, Sao Tomé-et-Principe, République centrafricaine, l’Union des Comores, Gabon.

En quoi l’ouverture de ces consulats serait-elle une menace pour la paix et la sécurité internationales ? De plus, les citoyens originaires de pays subsahariens, qui transitent ou résident dans les Provinces du Sud,  ont bien besoin d’assistance des représentations de leur pays.

S/t. Une «élucubration juridique» avortée

Tout le monde a compris qu’Alger cherche à tout prix à «mêler» d’autres parties africaines (en plus de la Mauritanie, Alger et ses pantins).

Et allons-y pour d’autres marathons de débats, d’interminables  polémiques, de recommandations, de vérifications, de pré-rapports, de rapports, de draft de ceci de cela etc. Pour que le feuilleton ne s’arrête jamais et que  l’Afrique se déchire encore plus !

Le Conseil de Sécurité, concentré sur la pandémie, a d’autres soucis. Il ne s’est pas saisi. Une question « irrecevable » dans le fond et la forme. Un «rejet par le silence». Quasi humiliant pour Alger «déboutée».  Tout est resté au stade d’ «agitations» observées et surveillées de loin. Il s’agit surtout de ne pas  «complexifier» encore plus le dossier.

C’est tout ce que souhaite la junte pour faire durer le conflit : son «objectif fondamental». Alors qu’elle se moque du destin de nos frères sahraouis séquestrés dans les camps, elle se moque aussi du  bien-être du peuple algérien frère.

S/t Une insulte pour l’Afrique

Pour les  «beaux yeux» d’Alger,  le Conseil de Sécurité devrait donc devenir une sorte de «GENDARME DE LA DIPLOMATIE DES ÉTATS AFRICAINS».

Insulte à  l’Afrique. Mépris de la souveraineté et des choix libres des États. Une mise sous tutelle, souhaitée par Alger et antinomique avec les missions du Conseil de sécurité

Ce mode opératoire est archi-connu du régime algérien.

Il  cherche aujourd’hui à mobiliser le Conseil de Sécurité contre ses « frères africains ». Comme il l’a déjà fait hier contre le Maroc. Comme il a aussi exploité et manipulé  d’une manière abjecte les organes issus de la « démocratie européenne »  (Parlement, Cour de Justice…) contre son « frère » le Maroc.

On n’a jamais vu dans l’histoire un régime militaire qui piétine brutalement les droits humains de son propre peuple, et qui  fait jouer les «mécanismes» des démocraties occidentales pour nuire à son voisin.

Une indigne  « sous-traitance ! Pire que le parasitisme du coucou qui fait couver ses œufs dans les nids des autres !!

S/t. Une diplomatie des coups tordus pour pérenniser le conflit

Le Maroc, depuis longtemps, et de plus en plus, les  observateurs internationaux sont arrivés à la conclusion que le pouvoir algérien n’est pas du tout intéressé par une solution définitive, réaliste  et honorable du dossier.

Les manigances de sa diplomatie et le tapage autour de points futiles et secondaires montrent qu’il ne veut pas l’apaisement. Il entretient une tension permanente greffée sur le « calendrier et les séquences » du Conseil de Sécurité auxquels ce pouvoir, décrédibilisé, s’agrippe de toutes ses forces, pour tout simplement garantir sa « survie ».

Il ne fait pas de doute qu’il va  continuer à « manœuvrer » autour des représentations consulaires dans les Provinces du Sud, mais il est devenu inaudible pour la Communauté internationale qui ne le calcule plus !!