« Tel est pris celui qui croyait prendre ». Ce proverbe extrait de la Fable de la Fontaine: « Le rat et l’huître » s’applique merveilleusement à ce qui vient d’arriver aux préposés à la confection de l’inénarrable revue « El Djeich », à leur tête le chef d’édition et néanmoins chef d’état-major de l’armée algérienne Saïd Chengriha.
Dans sa nouvelle édition, « El Djeïch » se fend d’un article tout ce qu’il y a d’élogieux sur le rôle des forces de maintien de la paix des Nations unies. Un clin d’oeil qui en a bouché bien d’autres, et pour cause: l’Algérie n’a pas de casques bleus!! Autant dire qu’elle n’a aucune « gloire » à tirer d’un « fait d’armes » imaginaire.
Qu’à cela ne tienne, passons! Pour illustrer ledit article dithyrambique sur les casques bleus, nos « confrères » en uniforme ont mis une photo de casques bleus marocains en faction à Bangassou, ville du Sud-Est de la République centrafricaine. Ils ont ainsi rendu hommage aux soldats des Forces armées royales.
Tant mieux s’ils l’ont fait à l’insu de leur gré, une sacrée revanche pour nous sur le généralissime « Sangria » qui n’en rate pas une pour déverser, à l’instar d’une mégère effarouchée, sa haine congénitale sur le Maroc, qu’il accuse d’être « l’ennemi historique de l’Algérie ».
Venant d’une armée « ennemie », cet hommage ne nous en « touche » pas moins. Il mérite (excusez le pléonasme!) d’être applaudi des deux mains, d’autant plus qu’il émane des valeureuses « fArces armées algériennes ».