L’investiture d’Emmanuel Macron a eu lieu, samedi à l’Elysée, marquant officiellement le début du nouveau quinquennat du président de la République, qui a été réélu au second tour de l’élection présidentielle le 24 avril dernier.
La cérémonie s’est déroulée en présence de quelque 500 invités, notamment les principaux représentants des institutions de l’Etat, des partis politiques, des armées, ainsi que des prédécesseurs d’Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Contrairement à 2017, où il avait remonté les Champs-Élysées avant de se rendre à l’Hôtel de ville de Paris, le chef d’État a cette fois opté pour une cérémonie plus sobre, en se contentant du minimum protocolaire.
Après la proclamation officielle des résultats par Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, Emmanuel Macron a été reconnu comme grand maître de l’Ordre national de la Légion d’honneur avant de signer le traditionnel procès-verbal.
Par la suite, M. Macron a prononcé une allocution d’une dizaine de minutes dans laquelle il a appelé à « agir sans relâche » pour que la France devienne « une nation plus indépendante » et pour « construire nos réponses française et européenne aux défis de notre siècle ».
Pour cela, le chef d’Etat a affiché, dans son discours d’investiture, son ambition de présider avec « une nouvelle méthode » en « planifiant, en réformant et en associant » les Français.
« Le temps qui s’ouvre sera celui d’une action résolue pour la France et pour l’Europe », a-t-il lancé, faisant le « serment de léguer une planète plus vivable et « une France plus forte ».
Par la suite, le président a procédé au passage en revue des troupes dans les jardins de l’Elysée.
Le lendemain, M. Macron ira raviver la flamme du soldat inconnu, avant de s’atteler à la nomination de son nouveau premier ministre et à la constitution de son futur gouvernement.
Emmanuel Macron avait été réélu le 24 avril pour un deuxième mandat au second tour de l’élection présidentielle avec 58,55% des suffrages exprimés contre 41,45% pour son adversaire d’extrême droite Marine Le Pen.