Pourquoi il faut expulser le directeur du bureau de l’agence espagnole «EFE» à Rabat

Le directeur du bureau de l’agence officielle de presse espagnole à Rabat (EFE), Javier Otazu, semble se découvrir la très curieuse vocation d’opposant à l’État marocain. Oubliant à l’insu de son gré la mission pour laquelle il est mandaté, soit l’information, en toute objectivité et dans le strict respect de l’éthique journalistique, il se manifeste, chaque jour ou presque, sur son compte Twitter, où il se permet, du haut de son animosité gratuite et injustifiée envers le Maroc, de fustiger l’État marocain, dont la plus haute autorité du Royaume.

Pas plus tard que le 3 avril courant, il s’est rappelé à notre souvenir via son compte Twitter – lequel compte parmi ses visiteurs le soi-disant représentant de la « rasd » en France, le dénommé Abbi Boucharaya!, entre autres chantres de l’entité cartoonienne-, pour critiquer la peine d’1 année d’emprisonnement infligée vendredi 3 avril au Cheikh Takfiriste Abou Naïm, quand bien même ce dernier a accusé l’Etat marocain d’ «apostasie» après la fermeture des mosquées dans le Royaume pour protéger les fidèles de la maladie du coronavirus (Covid-19).

Il n’en a pas fallu plus pour que le très illuminé Javier Otazu se déchaîne contre la décision de la justice marocaine, dont il a pris prétexte pour s’en prendre nommément au Commandeur des Croyants, Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

«Ce cheikh salafiste nommé Abu Naim s’est vu infligé une peine d’une année de prison. Il a osé critiquer le Roi du Maroc qui avait ordonné la fermeture des mosquées dans le cadre des mesures prises contre le coronavirus», s’est autorisé à écrire le représentant de l’antenne marocaine de l’agence « EFE », sur son compte twitter, transformé en fenêtre de tirs contre les institutions du Royaume du Maroc.

L’outrecuidance du dénommé Javier Otazu ne s’est toutefois pas limitée à ce stade de la désinvolture. Aujourd’hui même, il s’est fendu d’un nouveau tweet où il a aussi trouvé à redire sur une décision pourtant très louable du Roi Mohammed VI, en l’occurrence la grâce que le Souverain a bien voulu accorder à 5.643 prisonniers pour des raisons humanitaires.

Or, ce n’est pas de cet oeil lucide que M. Otazu a interprété la décision royale.  «Mohamed VI a gracié 5 643 prisonniers pour des raisons humanitaires (âge, maladie, longue peine), mais les prisonniers politiques ne sont pas inclus. Cela ne soulagera les prisons (où il y a plus de 80.000 détenus) que relativement», s’est-il encore permis d’écrire.

Mais de quoi se mêle-t-il, sa suffisance «monsieur EFE» ? Pour qui roule-t-il? Peut-il prétexter de la liberté d’expression et d’opinion pour se permettre ce sorties tendancieuses contre un État souverain, contre ses institutions, sa justice, voire sa plus haute autorité? Peut-il au nom de cette même liberté d’expression et d’opinion s’autoriser des critiques à l’encontre de son propre pays?

Pourtant, ce ne sont pas les bavures autoritaires qui manquent en Espagne, notamment à l’encontre des catalans dont les velléités indépendantistes sont réprimées dans le sang!

Face aux multiples dérapages de M. Otazu, les autorités marocaines ne peuvent plus «fermer l’oeil »! Il est temps de remettre à leur taille réelle ces correspondants de la 25ème heure !