La Bourse de Tokyo a été encore nettement en baisse mercredi en début de séance, toujours très inquiète de l’impact de la pandémie de coronavirus, qui a fait plonger la confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises au plus bas depuis 2013.
L’indice vedette Nikkei, dans le rouge depuis le début de la semaine, perdait encore 1,15% à 18.699,95 points vers 01H50 GMT, tandis que l’indice élargi Topix abandonnait 0,94% à 1.389,79 points.
Peu avant l’ouverture de la Bourse, l’enquête trimestrielle Tankan de la Banque du Japon (BoJ) sur le moral des entreprises du pays a fait état d’une chute de la confiance des grandes entreprises manufacturières, tombée à son plus bas niveau depuis mars 2013 en raison de l’impact de la crise sanitaire mondiale sur l’activité économique.
La Bourse de New York, dont la clôture donne généralement le ton du début de séance du lendemain à Tokyo, avait par ailleurs fini en net repli mardi. Le président américain Donald Trump a affirmé que les deux prochaines semaines seront « très douloureuses » pour les Etats-Unis, où le pic de la pandémie est encore loin.
Du côté des devises, le yen s’appréciait légèrement par rapport au dollar, un mouvement défavorable pour les groupes exportateurs nippons. Vers 01H50 GMT le dollar valait 107,67 yens, contre 107,54 yens la veille à 21H00 GMT.
La monnaie japonaise était quasi stable face à l’euro, qui s’échangeait pour 118,59 yens contre 118,63 yens la veille.
La monnaie européenne reculait légèrement face au dollar, à raison d’un euro pour 1,1013 dollar contre 1,1031 dollar mardi à 21H00 GMT.
Les prix du pétrole, déprimés par le double impact de la pandémie de coronavirus qui fait chuter la demande mondiale d’or noir et la guerre des prix que se livrent l’Arabie saoudite et la Russie, évoluaient en ordre dispersé mercredi en Asie. Le baril de brut américain WTI gagnait 0,63% à 20,61 dollars vers 01H40 GMT, tandis que le baril de Brent londonien perdait 1,1% à 26,06 dollars.
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