J’ai reçu ce matin une alerte sur le plagiat d’un article du Collimateur par une chaîne youTube dite d’ »actualités marocaines ». La chaîne dont j’ignorais jusque le nom arbore tel un trophée notre article: « Sahara: Antony Blinken contredit José Manuel Albares »: 13. 471 vues, et, en guise de commentaire, cette mention: « BRAVO POUR LE TRAVAIL QUE VOUS FAITES ET BON COURAGE POUR LA SUITE » (Voir ci-contre la vidéo plagiant l’article du Collimateur).
BRAVO pour le vol du travail d’autrui et bon courage pour la suite: continuer à pomper et bafouer les droits d’auteur!
Bien sûr, le Collimateur n’est pas le seul site à payer les frais de ce fléau, bien d’autres en souffrent. Mais ce phénomène est en train de prendre des proportions alarmantes, il se nourrit du silence même des professionnels qui ont fait le choix de vivre de leurs plumes. Il se nourrit aussi du silence des autorités de tutelle, des législateurs et des juristes.
La passivité est telle que les réseaux sociaux sont devenus un lieu de non-droit. Le lieu où prospère dangereusement la bêtise qui, vous le savez, est contagieuse. Il suffit d’avoir une simple connexion internet pour se permettre tous les excès imaginables. L’exemple de cette mineure qui a été jusqu’à exhiber son « sexe » dans « routini al youmi » doit naturellement servir de lanceur d’alerte sur les dérapages qui sont commis au nom de « la liberté d’expression ».
Ni lu, ni vu, ni entendu. Tel semble le credo de cette belle époque de rien. C’est à se demander si les GAFA ont supplanté les autorités compétences pour dicter leur loi. La loi de l’Empereur Libéralisme 1er. La course au buzz justifie tous les délits possibles, dès lors qu’elle permet de générer des clics et… des sous.
Il y a le feu en la demeure. Et quand il y a le feu, le moindre réflexe est de le circonscrire.
Y a-t-il des pompiers parmi nous?