Mauvaise nouvelle pour les pays qui s’attendaient à ce que le prix du baril de pétrole passe les 100 dollars en ce début de l’année 2022. Les restrictions afférentes aux nouveaux variants de la pandémie ayant refroidi les pronostics quant à une éventuelle inflexion ascendante de la consommation mondiale.
La prudence est de retour et les prévisions seraient à la baisse. Bank of America avait prédit un prix frôlant les 120 dollars le baril sur la base d’un retour de la consommation. Il n’en est presque rien sur les trois premiers mois de l’exercice qui commence. Même la Chine, qui tablait sur zéro pandémie, serait dans l’expectative. Du coup, le marché tangue ! Il y aurait, selon des analystes, la forte probabilité qu’on reste sur deux chiffres.
Les pays exportateurs pourraient en souffrir, s’ils s’attendaient à une révision à la hausse des prix. Du moins, ceux qui mettent tous leurs œufs dans ce panier.
Il n’y aurait que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour satisfaire la demande mondiale. Pour la simple raison que ces deux pays, tout en jouant la carte de la diversification de leurs économies, continuent d’investir sur les gisements. Sachant, disent les analystes, que le Nigeria et l’Angola sont sous mode prudence.
Il va falloir attendre le deuxième semestre pour y voir un peu plus clair !