Un nouveau dérapage du régime algérien à la dérive. Cette fois c’est la Banque Mondiale qui en a payé les « frais », pour avoir simplement dévoilé (il n’y a rien à cacher) le flagrant échec économique du pays « d’1,5 millions files d’attente », dans son dernier rapport de suivi de la situation économique de ce pays.
Le rapport de la Banque Mondiale, l’une des plus prestigieuses et crédibles institutions économiques et financières internationales, est qualifié de « tentative de déstabilisation de l’Algérie » par l’APS, porte-voix officiel de la junte au pouvoir. Dans deux dépêches incendiaires, l’APS ressort toute honte bue la théorie fumeuse de « la main étrangère » et accuse la Banque Mondiale de faire le jeu du Maroc, lui aussi accusé de vouloir « noircir l’image de l’Algérie »!
« Dans un rapport sans aucune valeur, qui n’a rien de financier, visiblement rédigé sur instigation de certaines parties connues pour leurs hostilités à l’Algérie, la Banque mondiale s’en prend à l’Algérie. Elle s’est même arrogée, toute honte bue, un droit de prédire un séisme qui dévasterait la capitale. De quoi créer et alimenter une psychose au sein de la population », accuse ainsi l’APS dans l’une de ses dépêches nauséabondes (à lire le nez bouché!).
L’APS affirme, par ailleurs, que « ce rapport qui a occulté toutes les bonnes performances économiques et sociales de l’Algérie, a osé inventer des chiffres sur une prétendue pauvreté en Algérie, au moment où tous les indicateurs de pauvreté sont au vert ».
Vous avez donc bien lu: « Les indicateurs de pauvreté sont au vert en Algérie »!!!
Une allégation mensongère que vient démentir les frigos vides des ménages algériens, qui sont obligés de faire la queue matin et soir pour décrocher ne serait-ce qu’une brique de lait, un sachet de l’huile d’olive, une bonbonne de gaz (dans le pays gazier!), sans parler des coupures d’eau et d’électricité devenues le lot quotidien de la population.