On ne le dira jamais assez: tous les secteurs économiques et sociaux sont otages d’une rude épreuve, mais le Tourisme fait figure d’un secteur face à l’adversité de la survie !
Ce lundi, il était au menu de la séance des Questions orales.
La ministre de tutelle, Fatim-Zahra Ammor, aurait passé un sacré quart d’heure, une façon de parler, face aux députés. Ces derniers sont venus munis de tous les dossiers brûlants. Avec, à la base, une question lancinante: « Qu’entend entreprendre le gouvernement face aux urgences ? »
Se fiant à ses documents écrits, la responsable gouvernementale a énuméré les mesures prises. Ce qui était loin de satisfaire les parlementaires qui voulaient en savoir plus. Surtout, sur fond des restrictions renouvelées, notamment la reconduction de la fermeture du ciel.
Si tout un chacun comprendrait le pourquoi du comment des récentes décisions, il n’en demeure pas moins qu’ils ont interpellé la responsable sur les urgences qui concernent autant les hôteliers, les restaurateurs, le transport touristique, les professionnels de l’artisanat que les guides.
Et parmi ces opérateurs, il y en a pas mal qui auraient de sacrés problèmes avec le système bancaire !
La ministre semble avoir été prise au dépourvu. Pas de réponses aux réactions des députés. Elle se contentera de dire: « Nous sommes conscients des préoccupations des uns et des autres et nous travaillons pour trouver des solutions ».
Les députés, dans de brèves mises en point, enfoncent le clou: « Si vous n’avez pas de réponse, dites-le ! »
Le débat s’arrêtera là et la présidente de la séance bifurquera sur un autre sujet !
Les opérateurs seraient invités à se contenter de ce qu’ils savent déjà !?
Jusqu’à nouvel ordre.