L’ESPAGNE ENCHAÎNE LES GAFFES ET LES PROVOCATIONS ENVERS LE MAROC

Le gouvernement espagnol semble avoir trouvé dans la presse et les réseaux sociaux un fer de lance de sa « pression » sur le Maroc. Deux provocations à intervalles rapprochés ont été enregistrés cette semaine. La première remonte au 24 novembre, quand le département de José Manuel Albares a ventilé une information à « El Pais », quotidien proche du gouvernement Sanchez, selon laquelle Madrid aurait remis « une note de protestation » au chef de l’ambassade du Maroc en Espagne contre l’installation d’une ferme piscicole au large des Îles Jaâffarines.

Il est clair que la ventilation de cette information à la presse est contraire aux pratiques diplomatiques. Elle dénote un acte de provocation délibéré, de surcroît irresponsable, quand on sait que l’article d’ « El Pais » paru le 24 novembre fixait à la société marocaine concessionnaire de la pisciculture, Mediterranean Aquafarm SA, « un ultimatum de vingt jours » pour retirer la ferme piscicole. L’attitude de Madrid pue la mauvaise foi envers le Maroc qui n’a jamais été dans la provocation.

Face à cette attitude puérile, le Maroc s’est abstenu de toute riposte et oppose en tant qu’État responsable la sérénité à la fébrilité d’un gouvernement espagnol incompétent.

Mais passons, car Madrid ne s’est pas arrêtée à ce niveau de la légèreté, pour ne pas dire l’insolence. Le 25 novembre, une journée donc après la ventilation de l’information sur le fameux « ultimatum », c’est l’état-major de la défense espagnole qui s’est fendu d’un tweet provocateur.

 

 

 

 

Voici ce que dit le tweet posté sur le compte officiel de l’état-major espagnol: « Avec ses 88 mètres de long et son effectif de 90 personnes, le patrouilleur Infanta Cristina, de l’armée espagnole, continue d’effectuer une présence navale à proximité des Iles Jaafarine, dans le cadre des Opérations permanentes, garantissant ainsi la sécurité dans les eaux sous souveraineté nationale« .

On savait que ce genre d’ « opérations » avait un caractère « routinier », même si l’Espagne, contre toute évidence géographique et historique, continue d’occuper une partie du territoire national marocain. Toujours est-il que Madrid cherche à exacerber les tensions avec Rabat en choisissant cette fois la grande muette, pour réitérer ses visées coloniales honteuses.

Le timing choisi pour cette provocation met en évidence l’attitude délibérément hostile du gouvernement Sanchez. Au lieu de se racheter après le scandale retentissant de l’accueil frauduleux le 18 avril dernier du chef des milices séparatistes dans un hôpital de Saragosse, l’impénitent gouvernement Sanchez continue de jouer la provocation.

Cette attitude cavalière avec laquelle le gouvernement Sanchez continue de se comporter contredit clairement son intention affichée de vouloir tourner la page de la crise et démontre que ce n’est pas demain la veille qu’il reviendra à la raison… pour ne pas dire à de meilleurs sentiments envers le Maroc.