La dégradation de la situation des droits de l’homme en Algérie une nouvelle fois décriée au Parlement européen

Après les résolutions adoptées sur les exactions massives des droits de l’homme en Algérie, la dégradation de la situation, qui s’accentue dans ce pays, a été une nouvelle fois décriée au Parlement européen.

Dans une question adressée au chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, l’eurodéputée polonaise Janina Ochojska du groupe du Parti Populaire Européen (PPE) a exprimé ses inquiétudes face à cette situation et réclamé des mesures européennes pour exiger le respect des droits de l’homme en Algérie.

Un an s’est écoulé depuis que le Parlement européen a adopté une résolution sur la dégradation de la situation des droits de l’homme en Algérie, rappelle l’eurodéputée, citant le cas notamment du journaliste Khaled Drareni.

Réclamant l’abandon des charges retenues contre ce journaliste, la députée européenne appelle à la libération immédiate de tous les journalistes détenus en Algérie.

‘’Il est temps de s’abstenir d’utiliser la menace d’emprisonnement fondée sur des accusations de terrorisme pour limiter la liberté d’expression. C’est un droit fondamental et un pilier important de la démocratie’’, s’insurge la députée européenne qui a réclamé des mesures concrètes de la part de la diplomatie européenne pour obtenir ‘’la libération des personnes détenues de manière arbitraire et pour que cesse le recours excessif à la détention provisoire en Algérie’’.

La députée européenne s’interroge dans ce contexte sur les moyens mis en œuvre par la commission européenne et le service d’action pour les affaires étrangères pour soutenir les journalistes en Algérie.

Le Parlement européen, rappelle-t-on, avait adopté en 2015, en 2019 et en 2020 trois résolutions d’urgence pointant l’incarcération des militants des droits de l’Homme, la situation des libertés et l’emprisonnement des journalistes en Algérie.