La Cour de cassation et le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) du Royaume du Maroc ont pris, jeudi et vendredi à Dar Es Salam en Tanzanie, aux travaux du 5ème dialogue judiciaire de l’Union Africaine, qui s’est tenu sous le thème « renforcer la confiance en le système judiciaire africain ».
Cette session, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue judiciaire entre les instances concernées, a offert l’occasion pour l’échange des expertises et expériences et contribue au développement du patrimoine juridique.
Mme Jamila Sedqi, Présidente de Chambre à la Cour de cassation, qui intervenait lors de cette session, a relevé que ce dialogue s’inscrit dans le cadre de la continuité des concertations entre les magistrats du Continent africain, qui vont aborder notamment les questions de l’indépendance et de l’impartialité.
Elle a également souligné l’importance des points inscrits à l’ordre du jour de ce dialogue, citant entre autres les questions liées à l’efficacité et à l’efficience dans la justice, ainsi que celles d’un dialogue permanent entre les juges.
Toutes ces questions constituent les vecteurs d’une confiance en la justice, qu’elle soit nationale ou internationale, a relevé Mme Sedqi, également Magistrat au Tribunal administratif de l’Union Africaine depuis 2019.
L’objectif du 5ème dialogue judiciaire est de permettre à la justice en Afrique de jouer pleinement son rôle, notamment par l’établissement d’une confiance durable non seulement entre les acteurs de la justice mais également entre ces derniers et les justiciables, a-t-elle noté.
A rappeler que le dialogue judiciaire est institutionnalisé comme événement biannuel par l’Union africaine.