Ibn Khaldoun, réveille-toi, ils sont devenus fous!

À dire vrai, il y a des moments où on ne sait pas quoi dire.

On a vu, viralement, la mise en vente du « Riad Ibn Khaldoun ». On a suivi, viralement, les réactions des uns et des autres. Beaucoup d’indignation surtout. L’émotion prend très vite le dessus sur tout le reste. C’est humain, voire trop humain

À Fès, le nom du Grand Maître est un peu partout. Entre hôtels, restaurants et autres lieux. Une marque. Un marquage. Une mémoire. Un capital immatériel. Le récit de sa vie, Ibn Khaldoun l’a écrit lui-même. Comme il a été écrit, de longues années après, par d’autres. On a même eu droit au Khaldounisme et au néo-khaldounisme, voire au post-khaldounisme.

Toujours est-il que la séquence Fès demeure, côté marocain, sous silence. Homme universel, loin de ses facettes d’homme au pouvoir par son Savoir, Ibn khaldoun est Inspirateur. Pour en savoir davantage, il suffit de taper son nom et on a que l’embarras des références ! En sociologie, pour ne parler que de « ça ».r

Maintenant, il y a cette annonce pour une vente d’un lieu à Fès.

Vraisemblablement, personne n’y aurait pensé. On n’en sait rien et on apprend que la délégation du ministère de la Culture va s’appesantir sur le sujet. C’est à se demander s’il est normal qu’on s’y prenne aussi tardivement ! Que font au juste ces délégations de notre orpheline Culture ?

Quel regard porte-t-on sur la Culture ?

Ça serait peu dire que Dame Culture est prise pour la cinquième roue du carrosse.

La preuve en est que depuis des années, ce n’est qu’un département. Alors même, outre La Symbolique, qu’il s’agit d’un secteur économique. Prometteur et porteur.

La Culture c’est Nous. Ici et Maintenant. Notre Histoire, notre Présent, notre Devenir. Nos mémoires, nos rêves et nos espoirs !