Gouvernement 2021, de la promesse à l’engagement !

Il est facile de promettre, mais rares sont ceux qui tiennent leurs promesses ! En politique, la promesse est considérée comme une parole à crédit. De là, la démocratie exige que toute promesse doit être traduite en engagement. On constate qu’avant les élections, tout est permis de la part des postulants politiques. Les partis représentés par leurs candidats avancent aux électeurs des promesses se rapportant soit à leurs exigences quotidiennes ou parfois à leurs souhaits.

Les hommes politiques qu’ils soient crédibles ou non sont élus sur la base d’un programme donc un ensemble de promesses. De ce fait, un pacte est créé entre l’électorat et les candidats qu’on peut qualifier de « contrat » obligeant ces derniers à honorer leurs engagement sinon un sentiment de trahison s’instaure entre les deux parties qui va conduire à une méfiance et aboutira certes à une rupture. C’est le cas qui s’est produit récemment entre la majorité sortante et le peuple.

Le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la première année législative de la onzième législature a été une feuille de route d’une grande clarté à destination des élus et du nouveau gouvernement. Le modèle de développement souhaité nécessitera une coordination et une coopération étroite entre tous les intervenants politiques et économiques du pays afin de le concrétiser. Il est à constater que le modèle de développement initié par sa Majesté est en corrélation étroite avec les promesses des élus et les attentes de la population.

En effet, le nouveau gouvernement a pour premier but de redresser le pays face à la crise sanitaire et les inégalités sociales, ce dernier est constitué de plusieurs technocrates, hommes d’affaires et de jeunes compétences, donne une nouvelle image à l’exécutif marocain. Les résultats du dernier scrutin permettent d’affirmer que le pouvoir exécutif aura une grande facilité de manœuvre étant donné l’adéquation parfaite avec le pouvoir législatif, la présidence des douze régions qui est partagé par les trois partis alliés. Cette représentativité permettra le véritable démarrage du  plan de développement régional, qui a son tour doit être adapté à chaque région et mettra en valeur ses richesses et permettra certes d’honorer tous les engagements formulés lors de la compagne électorale si l’engagement est là !

Le nouveau gouvernement est appelé à mettre en place tous les chantiers permettant le bien être de tout individu, il peut ainsi marquer l’histoire du royaume à travers des décisions fondées et des projets pertinents. Et regagner la confiance de toute personne trahie par une promesse politique auparavant.