Je vous le dis sans détour. Prix Nobel, je n’y comprends que dalle ! Contrairement à ceux qui claironnent en faisant l’écho du communiqué officiel de l’Académie suédoise, je crie haut et fort mon ignorance.
Pour les Sciences, c’est encore pire. Je ne sais pas comment ils font, je ne sais pas pourquoi ils le font. On lit partout des choses que je ne comprends pas. Ce qui me rassure est que je ne dois pas être le seul.
Il arrive un moment de l’année où on assiste au défilé des nobélisés. Le monde applaudit. Les médias répercutent. Les gens en parlent. Ça dure trois jours. Comme l’amour du côté du roman de Beigbeder qui, lui, parlait de trois ans.
Excusez le rapprochement qui n’en est pas un.
Pour la Paix ? Bon, ce sont les circonstances qui décident. D’ailleurs, il paraît qu’on avait assisté à pas mal d’erreurs de casting au cours des dernières années. Je ne suis pas mieux placé que ceux qui décident de l’octroi du Prix, mais ce Prix vaut certainement un prix dont j’ignore la valorisation exacte.
Quant à la Littérature, là c’est une autre paire de guêpes. J’allais dire de manches.
Je n’ai rien contre les auréolés. Dont je ne connais pas les œuvres. Mais, quand on les encense trop, mes radars zigzaguent. Sans verser ni dans le pour ni dans le contre, je prends mes gardes. Et je me dis, par mégarde, que c’est le temps où jamais de découvrir de nouveaux univers. De pousser les frontières de nouveaux horizons. Avec pour unique espoir de ne pas être déçu !