Vidéos. Avant Macron, le général De Gaule affirmait déjà que depuis que le monde est monde, il n’y a jamais eu d’unité, ni de souveraineté, encore moins d’État algérien

Les propos du président français, Emmanuel Macron, sur l’inexistence d’une quelconque entité algérienne avant l’occupation française a fait très mal aux militaires algériens et leurs porte-voix. Tout le monde a crié au scandale mais personne n’a pu démentir cette vérité absolue même si la junte militaire a beau essayer de falsifier l’histoire.

Tout le monde sait qu’il n’y avait pas une nation algérienne avant la colonisation française et que ce territoire a été occupé par plusieurs empires. Une vérité que le général de Gaule avait martelée en 1962 quand il avait annoncé l’organisation d’un référendum en Algérie.

Le général avait, lui aussi, assené cette vérité toute crue en disant que l’Algérie n’a jamais existé puisque, disait-il, ce territoire a été tour à tour occupé par les Carthaginois, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes de Syrie, les Arabes de Cordoue, les Turcs et les Français (voire vidéo).

 

 

A cette époque, les caporaux algériens n’avaient pas encore construit l’État « séculaire » dans leur imaginaire et n’avaient donc pas contesté les propos du chef de l’État français. Même s’ils ont protesté, aujourd’hui, ils continuent à afficher un profil bas en ne rompant pas leurs relations diplomatiques avec la France comme ils l’ont fait avec le Maroc.

Leur seul baroud d’honneur est d’avoir interdit aux avions militaires français de survoler le territoire de cet État créé par un décret français. En revanche, les médias algériens sont, encore une fois, tombés dans le ridicule en accusant le Maroc d’être derrière les propos d’Emmanuel Macron.

La porte-voix des caporaux en chef, Ibtissam Hamlaoui, a poussé l’effronterie jusqu’à dire que la plupart des proches collaborateurs de Macron sont des Marocains. Du coup, dit-elle, c’est le « Makhzen » qui lui a soufflé ce qu’il a dit sur l’Algérie et son système politico-militaire (voire vidéo). Une accusation qui n’étonne personne puisque toute tempête qui touche l’Algérie provient, par définition, du Maroc.

 

 

Quant à la journaliste algérienne d’Al Jazeera, Khadija Ben Kana, elle est tombée, comme toujours, très bas en postant une photo d’une algérienne avec son mari qui, dit-elle, est un petit-fils de l’empereur Napoléon Bonaparte. Le commentaire est édifiant sur l’état d’esprit de Ben Kana: « Les piliers d’une nation sont devenus un simple patrimoine qui a été miné par la mondialisation ».

Traduisez que ce mariage de ce petit-fils de Bonaparte avec une algérienne a fait exploser, génétiquement, la notion de la nation française. Il y a de la folie en l’air chez Ben Kana, Hamlaoui et toute cette armada de porte-paroles des caporaux en chef algériens.